vendredi 31 décembre 2010

Bonne année !!!!

20h a l'heure de chez nous, 2011 en France !!

Au menu ce soir, dans notre auberge espagnole : énorme bout de bife de boeuf sauce au bleu (snif snif, ici il y a bien Carrouf, mais pas de roquefort) accompagné d'un duo de purées patates et patates douces...
Et surtout du vin argentin !!

On vous souhaite une excellente nouvelle année 2011, santé joie et tout ce qui va avec !!!

lundi 27 décembre 2010

Valles Calchaquies - Argentine

26/12 : Salta - Cachi

Apres une journee de repos nous nous levons tot et prenons le bus pour Cachi (a 7h).

Joli trajet qui traverse le parc des Cardones avec ses immenses cactus et des formations rocheuses aux differentes couleurs et aux formes contrariees.

On y arrive pour midi, charmant petit bled on trouve un hotel sympa puis on se pause au restau, il fait chaud et la visite de Cachi al dentro a 7km nous semble trop eloignee. Sieste a l hotel, puis retour en ville.

La ville est peutchote, place centrale et rues adjacentes aux facades blanches. Melange d architecture indienne et espagnole. Un petit coin de nulle part ou il fait bon vivre. On se balade et on le prend cool.

Le soir on commence notre decouverte des vins de la region de Cayate avec la bodega Nani ... Le coin va nous plaire !

27/12 - Cachi - Molinos - Cafayate (prononcer cafajyaté ou cafachaté selon la region...)

On prend la matinee cool (encore, car avec la chaleur il faut se preserver...).

Bus Cachi Molinos car il n y a pas de ligne qui relie Cachi a Cafayate, il faudra se debrouiller en taxi pour le reste. 120 km de piste ...

Molinos : un bled genre village fantome, ou on a mange et ou on devait trouver un taxi pour une autre bled, mais j´ai voulu faire du stop et encore une fois ... un plan formidable on a ete pris par deux francais de la jaquette qui nous ont amene directement a Cafayate, sympas tout plein, ca a rendu les 3 heures de piste bien agreable !!!

Des demain on va faire la tournee des bodegas (en gros des vignobles) car nous sommes dans une des regions les plus celebres pour ses vins (et en effet on en a deja goute et ils sont vraiment excellents). Si vous voulez des references pour le reveillon essayez Nanni ou Pietro Marini, que du bonheur !! Jany ne vous inquietez pas on les prend en demi bouteille (et qu une apres l autre). Ils font dans les 14degres. 14 degres + 30 degres a l ombre aie aie aie... Y a aussi le torrentes qui parait-il sont tres bon mais il n'existe qu'en blanc ... Pas de melange.

Pour le nouvel an ce sera sur salta, on a vu la rue des bars et peña avant de venir ici et ca a l'air bien sympa (avec demos de danses et musiques typiques).

On devrait revenir sur salta le 29 ou le 30, ca dependra de ce qu'on va visiter a cafayate.

On a fait une petite degustation cet aprem avec nos aimables co-voitureurs, puis le temps est devenu pluvieux, le temps de taper ces quelques lignes avant de retourner aux affaires serieuses !

Fin de journee a visiter puis commande d un plat de viande (barbeuk) pour deux au restau, le serveur arrive avec un gros plat avec un tiroir pour la braise et sur le dessus 1.5 kg de viandes. Vegetarien s abstenir, nous on s est regale.

28/12 - Cafayate : tournee des bodegas

Initialement on devait partir a cheval mais la meteo en decidera autrement ...

On retrouve nos chevaux et notre guide a 9h du mat mais la pluie commence a tomber, le temps de lui demander si ca va se degager ca s intensifie et rapidement les rues de la ville (pas d egout) se remplissent d eau. Parcours du combattant pour regagner l hotel, en 1/2h l eau deborde sur les trottoirs, un bon déluge.

On arrive a l hotel mouille, on se pose jusqu a 11h, la pluie s arrete, on ne s avoue pas vaincu, on part faire un tour dans les bodegas de la ville.

Ca commence par la visite des batiments et des installations avec un speech (parfois bien commercial) puis suivi de degustation de quelques vins jeunes.

Toutes les bodegas produisent le Torrontes : blanc au nez qui ferait presque penser a un muscat mais surprenant en bouche (sec).

Les rouges sont souvent a base de Malbec et/ou de Cabernet, Syrah quelques bonnes surprises pour des vins pourtant bien jeunes (2008-2010).

Apres midi location de velo pour rejoindre les bodegas plus eloignees de la ville, nous en ferons deux et surtout une belle balade au milieu des vignes. Un peu plus loin d ici sont produits les vins dont les vignes plus hautes (un peu + de 3000).

La region nous plait beaucoup : barbeuk/pif/tongue en décembre... on est pas malheureux.

Ce soir, re restau de barbeuk (les restaurants pour locaux n ouvrent qu a 20h45 d ou le passage pour completer le blog).

Demain matin on va faire du cheval et se balader encore vers les vignes puis dans l apres midi on devrait repasser par Salta pour aller a San Lorenzo (un jour ou deux et revenir pour reveilloner).

29/12 - Cafayate : Matinee a cheval, bodegas et retour a Salta

Matinee avec Freddy et ses chevaux. Lolotte sur un cheval de paso : trop le style.

On a fait une boucle de 3h pour au travers des vignes et des anciens territoires des indigenes. De beaux paysages avec les nuages accroches aux montagnes qui ferait paraitre a des sommets enneiges.

Argentine - Valles Calchaquies - Cachi / Cafayate



vendredi 24 décembre 2010

Salta - Argentine - Reveillon de Noël !

Nous sommes arrive en Argentine hier soir !
La traversee depuis le Chili etait super, montagnes aux sept couleurs, paysages magnifiques.

24/12 - Ce matin tour dans Salta, le temps est pas terrible on va voir l office du tourisme pour prendre des infos sur la ville et sur les valles calchaquies.

Aujourd´hui c´etait bain de foule, les grandes avenues commercantes de Salta avait des allures de couloirs du polygone a la meme date chez nous.

Ce soir nous avons reserve notre reveillon de Noel dans un restau francais. A l heure ou se sert l apero nous allons nous preparer pour sortir.

Notre programme previsionnel entre noel et le jour de l an : valles calchaquies et vignobles aux alentours de Cafayate.

25 Dec - Repos et balades dans Salta où la ville devrait etre plus calme.
26 Dec - Salta Cachi - Location de chevaux sur place.
27 Dec - Cachi - Cafayate avec un taxi prive sur la journee
28 Dec - Visite (et dégust) des vignobles aux alentours de Cafayate
29 Dev - Retour sur Salta et potentiellement trajet pour aller a Corieentes

Retour a la technologie un peu avant le jour de l´an.

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Reveillon de Noël (soiree/nuit du 24-12) dans un restau breton de Salta (La Boheme).

Ambiance intimiste, que 5-6 tables et une equipe de deux personnes dont un argentin qui est marrie a une bretone, il parle bien francais et viendra a plusieurs reprises s imstaller a notre table pour causer.

Le repas commence a etre servi a 22h15.

Ca se passe impec, nous avions entendu quelques petards l apres midi mais nous etions loin d imaginer ce qui allait arriver, a partir de 23h45 (ou nous commencons a abdiquer devant la quantite de dinde qui nous avait ete servie) des petards retentissent un peu partout. A partir de minuit ca explose de toutes parts. Un final de feux d´artifices qui dureront plus d une heure.

Sur la place a l entree du restaurant des jeunes font partir des fusees et des feux d artifices, les explosions nourries qui retentissent nous donne l impression d etre a une version festive de la bande son de beyrouth ouest des annees noires.

Argentine, Salta




mercredi 22 décembre 2010

Chili, San Pedro de Atacama

Nous voici au Chili depuis deux jours.
Pur ciel bleu, chaleur ecrasante en journee et impec en soiree et la nuit.

Nous sommes arrives hier apres midi, un peu creuve, on a fait des tours en ville et profiter de notre hotel sympa avec une belle cuisine (et un barbeuk) pour se faire notre repas grillades et l accompagner d un bon vin Chilien.

On regrette la Bolivie pour le cout de la vie, mais l endroit ou nous sommes, a quelques km du desert le plus aride du monde a de quoi nous enchanter.

Mercredi 22/12

Petite galere pour trouver un bus pour aller a Salta (Argentine), avec les fetes de noel tout est plein et il n y a que deux compagnies. Nous avons finalement reussi a prendre le dernier siege dans chacun des bus. Nous serons separes pour les 10h de trajet (nous partons demain matin).

Nous avons loue des velos pour la journee et avons visite la vallee de la lune, puis les ruines de Pucara. Avec l histoire des bus on est parti a 11h, et on confirme que le desert est aride, pedaler dans la chaleur a ete un peu eprouvant !

23/12 - San Pedro de Atacama - SALTA

La galere du bus a San Pedro a continue le matin du depart, nous arrivons la bouche en coeur a 9h15 (nos bus partent a 9h30 et 10h) nous demandons si nous sommes au bon endroit, on nous repond que oui mais que les bus sont partis !

On comprend vite que nous ne sommes plus sur le bon fuseau horaire ! Ca nous coute deux mega sprints jusqu aux douanes heureusement situees a la sortie du village - 1 bon km charges a fond les ballons - le prochain bus ne repart que le dimanche et les billets nous ont coute + de 80€...

On arrive a bout de souffle, nos bus sont la, gros OUF ! On passe la douane et on monte.

On arrive ce soir a 21h pour moi et 22h pour lolotte. On s est bien retrouve au terminal. Le soir la chaleur ne semble pas retomber ici 26-27*. On loge dans une pension type auberge espagnole. Demain nous partirons a la decouverte de la ville et a la recherche de shorts et de champagne !

Le PC de l auberge a skype si il est dispo on essayera de passer un coup de fil aux parents !

Chili, San Pedro de Atacama

dimanche 19 décembre 2010

Uyuni et son Salar (Sud Bolivie)

19/12 - Nous sommes arrives hier a Uyuni, ville au bord du desert de sel (5h dans un bus encore bien pourrave).

Ville sans relief aux abords un peu cracra (decharges a ciel ouvert). Petit centre ville sympa. On s est installe dans un hotel confortable et on a reserve avec une agence largement recommandee.

Nous partons dans quelques minutes pour 3 jours en Jeep dans le plus grand salar du monde (120 000km2 a 3650m d altitude), nous en ressortirons cote Chilien a San Pedro de Atacama.

Ce soir nous dormirons dans un hotel de sel.

Bolivie, Uyuni et Sud Lipez





jeudi 16 décembre 2010

Potosi, ville miniere, Sud Bolivie

On vient d arriver en fin d apres midi, tour de ville pour trouver um hotel. Au final chambre sympa au Koala Bakpapers.

On a repris un peu d altitude +/- 4000m mais il fait encore bon, peut etre prendra-t-on une laine pour sortir ce soir.

On va reserver pour aller demain dans les mines.

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Vendredi 17

Reveil matinal, j ai droit a ma derniere piqure (mes fesses vont pouvoir souffler).

On retrouve le convoi qui doit nous amener aux mines. On se fait preter le kit de mineur (veste, pantalon, casque, frontale). Puis direction le marche des mineurs pour des emplettes proches de celles des terroristes amateurs : dynamite, nitro, detonateurs, feuilles de coca, cigarettes et soda.

On va ensuite dans la "raffinerie", ou les pierres extraites se font concassees puis traitees chimiquement pour en ressortir l argent. Bains de cyanure et autres produits peu recommendables.

Ensuite on va a la mine.

2h45 a descendre jusqu au troisieme sous sol, certaines portions se font en rampant (aucune ne fait 1.80m!). Quelques jolis coups de casques dans les poutres. On fait attention a ne pas racler les pieds car si on souleve trop de poussiere au sol l atmosphere devient irrespirable.

On ira donner nos presents aux mineurs qui travaillent puis finiront notre tour.

On ressortira la gorge un peu en feu, mais quelle experience de descendre a + de 50m de fond dans une montagne en gruyere par des trous de souris !

Ce soir on va retrouver un couple de francais qui vivent ici (rencontres a Sucre) pour aller se manger un bout. 2 ans qu ils vivent ici, ils auront de meilleures adresses que les guides (que nous n avons d ailleurs toujours pas rachete).

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Samedi 18

Balade dans Potosi et ses rues colorees (pas vilaine pour une ville miniere), puis on va aller attrapper le bus pour rejoindre Uyuni.
De là tour en Jeep sur 3 ou 4 jours pour tourner dans le désert de sel et dans le sud Lipez.

En suite on devrait continuer vers le sud pour rejoindre la frontière de l Argentine.

Bolivie, Potosi

mardi 14 décembre 2010

Sucre, ville blanche - Sud bolivie

On vient d arriver a Sucre (pas sans mal).

Derniere nuit a Rurenabaque, il fait +/- 35 degres dans la chambre, passage sous la douche froide toute les heures obligatoire.

Notre vol de lundi midi partira a 15h30 a cause du vent et de la pluie. Bref retour a La Paz car le soir meme on prend un bus couchette pour rejoindre Sucre 12h de trajet. On vient d arriver a 7h du mat et on se met en quete d un hotel.

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Mardi 19h : ville aux airs d Arequipa avec d innombrables eglises et cathedrales. Journee a flaner et a visiter la ville. Ce soir restau gastro (faut bien se rattrapper de nos maigres rations de la jungle) et repos.
Y a un cine, on va essayer demain soir d aller a la seance de Machete.

Jeudi fin des visites et direction de la ville miniere voisine de Potossi : rencontre des mineurs et visite des mines.

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Mercredi, petit passage au docteur car depuis la jungle c etait pas la super forme. On trouve un ex chirurgien suisse quadrilingue au francais impec' du coup antibios larges spectres pour une semaine, certainement une intoxication alimentaire contractee il y a +/- 3 semaines (au Perou vers Cusco). Salmonelle ou autre cochonnerie dans ce genre.

Lolotte qui certainement grace aux annees passees a l hopital doit etre mieux immunisee, on mange la meme chose mais elle sera passe au travers.

Je gagne deux jours d injections de cocktails d antibios par intramusculaire (pratique de voyager avec une infirmiere).

Ce qui nous tue pas nous rend plus fort ...

Apres la matinee bien emputee par la consultation qui durera pres de 2h avec toute la gamme de verification d usage.

Nous continuons a profiter de cette ville au climat tres agreable ou il fait bon vivre. Repas du midi dans un bon restau francais avec du pain qui aurait pu nous faire penser a de la baguette. Avec comme plat boeuf sauce au vin et au poivre ... Un delice.

Nous continuons par le musee des masques a l atmosphere envoutante.

Puis passage (en taxi) par le mirador de la Ricoleta qui surplombe la ville.

Soiree dans un restau/taverne, dessert grosse fondue au chocolat.

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Jeudi on boucle les sacs, petite marche pour aller au parc avec la mini tour effeil, taxi jusqu au chateau de la Glorieta (a l exterieur de la ville). Visite du chateau avec en bruits de fond les cris des militaires qui s entrainent dans la caserne voisine.

Retour sur le centre de Sucre, on retourne au restau de la veille au soir, puis taxi pour rejoindre le terminal de bus et embarquer quelques minutes plus tard dans un bus ultra epuise pour faire les 3h de route pour se rendre a Potosi. Pas de panne, ca nous surprend presque vu l etat de l engin.

samedi 4 décembre 2010

Rurrenabaque et l´ Amazonie (Parc Madidi)...

05/12 La Paz - Rurrenabaque

On quitte l'hotel de bonne heure et on prend un taxi pour l'aeroport El Alto (25min de trajet ou Sami Naceri dans Taxi n'aurait pas fait mieux).
8h25 on rejoint a pied notre avion, un coucou a helice de 16 passagers (fairchild metro SA227 pour les connaisseurs). L'avion doit faire 1.70m de large pour 1.50 de haut. Nous sommes au 2eme rang et les pilotes laissent le rideau ouvert. On les voit manoeuvrer pendant toute la duree du vol.

Le temps est degage, on prend de l'altitude pour passer par dessus les glaciers, le pilote nous fait passer a quelques centaines de metres du sommet du Huayna Potosi (la montagne a gravir la plus connue du coin, 6088m de hauteur, dont nous avons par manque de temps renonces a faire l'ascension).
Nous laissons les glaciers loin derriere nous pour laisser place a une foret dense et a de larges fleuves marrons. Bonjour l'Amazonie!

Des alarmes et des bip varies sonnent regulierement dans la cabine des pilotes, on croise les doigts ! Comme quoi dans un gros avion on ne voit rien, mais au moins on n'entend rien!

Apres 40 min de vol nous atterrissons sur l'unique piste de "l'aeroport". Elle est goudronnee depuis peu, ce qui est deja pas mal, par contre on traverse un champ en bus pour rejoindre la grande baraque qui fait office de terminal ! Bus qui decharge d'abord les passagers qui repartent sur La Paz avant de nous embarquer. Pas de perte de temps, le pilotes fument et discutent avec le controleur au sol que tout fonctionne bien et c'est reparti !

Il fait deja tres chaud par rapport a la capitale, et nous observons deja nos premiers papillons exotiques.

Le bus nous amene directement au centre ville. On se croirait de retour a Playa del Carmen au Mexique, mais en beaucoup moins touristique. On decide de commencer par faire un petit tour de la ville, histoire de trouver un cafe indique sur un forum, et qui doit nous conseiller sur les agences du coin, mais celui-ci est ferme. On trouve quand meme un hostel pas trop cher avec un ventilateur de plafond, ce qui nous sera bien utile avec cette chaleur.
Liberes de nos sacs nou partons faire le tour des agences. La premiere propose de l'ecotourisme, hebergement chez les gens du coin... le gars fait tres sympa, il a le meme rire que Victor, notre super guide au Perou. On va quand meme faire d'autres agences pour comparer les prix, mais celui-ci nous plait beaucoup.
Une agence nous conseille de prendre un guide specialise dans les treks dans la selva (jungle). Il habite le village de l'autre cote du fleuve, le rio Beni (fleuve qui d'ailleurs debute a La Paz). Nous traversons un grand marche (et profitons pour acheter chacun une grosse tranche de pasteque.Hum...delicieuse!). Il y a une immense barque qui fait la navette. Nous finissons par trouver le guide, mais il se revele nettement plus cher qu'une agence alors qu'il n'y a meme pas d'intermediaire !
Nous finissons par retrourner a notre coup de coeur, Mashaquipe.

On nous a deconseille a plusieurs reprises de faire un tour dans la pampa voisine, car il y a enormement de moustiques en cette saison. Nous decidons donc avec notre futur guide, Luis, de partir une semaine complete dans la selva, ce qui va nous permettre de nous enfoncer plus profondement dans la jungle qu'avec un tour classique, et peut-etre de voir plus d'animaux (car moins touristique).
Nous allons dormir la premiere nuit a Mashaquipe, un campement ou vit une famille en continu. Le deuxieme nuit, ce sera un campement plus rustique, et apres on verra bien !

Les departs se font generalement a 9 ou 10h le matin, pour que le touriste puisse se reposer... nous on est pas franchement des leve tard ici, alors on programme notre depart pour 8h le lendemain.
Apres ca on part acheter des sandales car on va devoir traverser des rivieres dans la jungle.
On retourne ensuite vite fait se changer a l'hotel histoire d'aller a une piscine qui surplombe la ville et qu'on nous a conseille.
Nous prenons donc chacun une mototaxi (place passager sur une moto, il n'y a presque que ca ici!) et zou ! au mirador !
La piscine fait parti d'un petit complexe bar resto et je crois aussi hotel. Il y a seulement un petit groupe de jeunes israeliens au bar et un couple dans la piscine. L'eau est delicieuse et ca fait du bien de ne plus se sentir tout pegueux. En fin d'apres midi, Clement part jouer au poker avec les israeliens... et les plume ! Cela nous payera la soiree sur Rurrenabaque !!
Nous decidons de rentrer a pied a l'hotel, mais en chemin un suisse qui habite en Bolivie depuis plus de 25 ans nous prend a l'arriere de son pick up. Il nous indique un bon resto pour diner, chez Juliano: metissage de cuisine francaise et bolivienne, excellent !!

Lorsque nous rentrons a notre hotel, le gerant nous informe que Luis est passe nous voir et que le depart est avance a 7h du matin en raison d'un "bloqueo". Sans poser plus de question, nous reglons le reveil et partons nous coucher sous la micro brise de notre ventilateur de plafond.

La nuit sera presque aussi chaude que la journee!!


Jour 1 : 06/12 : Rurre - camp Mashaquipe

Le reveil sonne comme prevu a 5h50. Nous revons d'une bonne douche froide (bien sur ici l'eau chaude n'existe pas!)mais dieu sait pourquoi il n'y pas d'eau...
A 6h40, alors que nous finissons nos petits sacs a dos (les grands vont rester a l'agence vu que les prteurs c'est nous) on frappa a la porte. il s'agit de la secretaire de l'agence qui nous dit qu'il faut partir absolument maintenant !! Arrive ensuite Luis qui nous explique qu'en raison du blocus il n'y a qu'un seul bateau qui part dans la selva aujourd'hui et qu'apres on est cuit! En fait le gouvernement veut construire un pont pour relier Rurre au village de l'autre cote du Rio Beni, San Buenaventura, mais les gens d'ici sont contre et donc font un blocus pour un temps indetermine (genre comme il y a eu a Potosi cet ete). A partir donc de 7h ils vont empecher les bateaux de partir, et ils peuvent etre violents !!
On termine donc nos sacs a la hate et pendant que la secretaire se charge de nos gros sacs, nous prenons chacun une mototaxi pour aller a notre embarcation. Celle-ci compte deja 8 touristes d'une autre agence, il ne reste que nos deux places ! Ouf, nous partons !

Les bords de la grosse barque sont a fleur de l'eau, on a vraiment l'impression que s'il y a une grosse vague on peut couler !
Il y a une sorte de brume matinale, ca fait un peu genre "Gorilles dans la brume"... desfois on ne voit pas beaucoup plus loins que le devant du bateau. Le Beni est un fleuve plutot large mais il est tranquille. Luis nous explique qu'en ce moment le niveau est bas, qu'il va monter de 5 metres avec la saison des pluies, et qu'en ete il est beaucoup plus limpide. Les eaux des montagnes ont commence cependant a arriver, ce qui le rend un peu boueux.

Nous faisons un premier arret a une communauté qui vit pas très loin du fleuve et qui nous a laissé au "port" une tige de bananes. Le deuxième arret se fait a l'entrée du parc pour payer les billets. Nous descendons tous du bateau et gravissons quelques marches neturelles (les racines des arbres) pour arriver a une sorte de clairière où se situent la maison des gardes. Au bureau où nous payons les tickets il y a une armoire remplie d'ossements poussiéreux : crane de jaguar, carapace de tortue, et meme un serpent dans du formol en train d'avaler une grenouille!
A l'extérieur il y a un plan 3D du parc, faite en terre et peinte. Un des gardes vient nous expliquer les différentes régions du parc, et Luis nous montre le circuit que nous allons faire en 7 jours.

Nous remontons tous dans le bateau pour rallier notre campement. Une heure plus tard le bateau accoste. Nous sommes les seuls a débarquer, les autres ont leur campement une demi heure plus loin. Il y a beaucoup d'affaires a porter, alors on décide de d'aider et de prendre la tige de bananes. Erreur ! C'est super lourd et pas pratique a porter, d'autant qu'il y a une montée très raide avant d'arriver au camp !
Aux trois quart du chemin je lache l'affaire et Clément porte la tige sur son dos. Il arrive le premier en haut et j'entend des voix qui rigolent et le félicite. Je monte la dernière marche, dit bonjour et alors que je suis Clément, je tombe nez a nez sur... un bébe singe sur une branche. Luis arrive et me présente Juanito, un singe hurleur orphelin. Je n'ose pas le toucher mais Clément arrive, tend le bras et le singe grimpe aussitot sur lui pour lui faire un calin! Il s'accroche avec sa queue autour du cou de Clement et s'aggripe avec ses mains et ses pieds ! Je prend plein de photos puis je prend Juanito avec moi. On dirait un bébé humain, il est vraiment adorable.

Nous faisons un tour de la clairière avec Juanitop. Déja nous voyons un gros papillon noir et bleu fluo, puis une araignée bien dodue, un plan d'ananas avec le fruit dessus en train de murir... il ya plein de bruits, plein d'arbres... et des cigales ! Sauf qu'à la différence de la France elles font plus de 10cm de long et que leur crissement fait mal aux oreilles tellemetn c'est fort !!

Le petit déjeuner est pret : deux pancakes, oeufs brouillés, de la confiture de lait et du thé. Hum... délicieux. Il est 10h30 et Luis nous propose de poser nos affaires dans notre dortoir puis d'aller faire un premier tour dans la selva.
Nous rentrons notre pantalon dans nos chaussures de rando (histoire d'éviter d'avoir des surprises sur les jambes, surtout si c'est venimeux!). Nous enfilons notre chemise a manche longue blanche (en fait le noir attire les insectes), prenons un sac a dos pour mettre de l'eau, la crème solaire et l'anti moustiques, et hop! nous voilà partis à la découverte d'un monde nouveau.

1er détail : il fait chaud. Très chaud, alors qu'on ne voit meme pas le soleil ! Normal me dit Luis, on a 60% d'humidité dans l'air! Ainsi, on se retrouve rapidement complètement trempés de sueur.

Luis nous montre des fourmis qui coupent des morceux de feuilles et qui les ramènent a leur maison en file indienne interminable ("maison qui fait fait quand meme plusieurs mètres carrés de surafce!).
Il y a aussi des fourmis porteuses, elles ramènent la nourriture entre leur mandibules.
Attention aux grosses fourmis noires (inratables, elles mesurent plus de 1.5cm !!!) : leur morsure est extremement douloureuse et dure plus de 4h.
Il y a égeleñent les fourmis rouges, ou fourmis de feu : leur morsure cuit mais ne dure pas plus d'une heure (on en fera chacun la douloureuse expérience dans la semaine).

Luis nous montre également les différentes variétés de bananiers : il y en a 8. Certaines bananes se mangent uniquement en dessert, d´autres servent uniquement dans la cuisine salée : chips de bananes, bananes frites, bananes brouillées mélangées a de la viande séchée...
Il nous montre aussi diférents arbres. Il y en a un qui produit une sorte de lait ( c'est sa sève), un qui produit du caoutchouc... le plus rigolo est l'arbre qui marche : il a une multitude de racines aériennes avec de petits piquants inoffensifs. On dirait tout plein de jambes. Quand l'arbre n'a plus suffisamment de soleil, il penche et se déplace là où il y en a plus : 20 ans pour un mètre !!!
Un autre arbre produit de la sève qui est très vénéneuse. Les indigènes s'en servent pour la chasse. Si on met quelques gouttes dans un mare, tous les poissons présents meurent. Par contre, une goutte sur la morsure de la grosse fourmi noire et la douleur se fait bien moindre.
Il y a aussi un arbre dont l'écorce est excellente en infusion contre la diarrhée et les douleurs d'estomac. Luis en prend pour faire une infusion à Clément qui est en "dérangement" depuis quelques jours. Il nous explique que cette infusion est très forte et qu'il soigne toujours les touristes avec cela !!

Nous arrivons jusqu'à une mare boueuse où les animaux ont l'habitude de venir boire et se reposer. Il ya plein de graines au sol. Luis nous montre celles que l'on doit ramasser et qui vont nous servir le lendemain pour faire de l'artisanat local (des bijoux). Ce sont comme des cerises mais marron clair, et le noyau qu'elles renferme est noir et très dur. Ils serviront a confectionner un collier.

Nous repartons direction le campement et arrivons pour le déjeuner. Nous rencontrons deux filles de Montreal et un australien. Ils sont en train justement de faire de l'artisanat. Nous restons un moment avec eux puis allons manger tous ensemble. Après le repas, nous jouons un moment avec Juanito puis nous repartons nous promener dans la jungle.
Luis nous montre d'autres arbres, d'autres insectes. Il y a la liane étrangleuse, qui emprisonne un arbre et lui pompe sa sève jusqu'à ce qu'il meure.

Au retour du campement, il est temps de prendre une bonne douche froide avant que la nuit ne tombe. En effet, il n'y a qu'un générateur à pétrole qui a une autonomie de 3h, et puis la lumière ca attire les insectes et ici ca ne donne pas envie... Déjà aux toilettes il y a une sauterelle presque ausi grande que ma main. Prendre une douche est la meilleure chose de la journée, ca fait vraiment du bien de s'enlever la couche de transpiration de la journée !

Après cela nous repartons nous amuser un moment avec Juanito, puis allons gouter : bananes chips et pop corn, mais personne ne touche au pop corn !! Nous discutons un moment autour de la table avec Luis et Wilmar, le gars qui habite ici et qui est également guide.

La nuit tombe. Vient l'heure du repas puis Luis nous annonce qu'après nous allons faire un tour nocturne dans la jungle. Je lui demande si ce n'est pas dangereux, il me répond qu non, que nous allons rester à proximité du camp. Je lui demande ensuite qu'est-ce qui est le plus dangereux dans la jungle ? Les serpents ! Il n'y en a pas beaucoup mais 3 variétés sont mortelles : le fameux serpent corail, un qui est marron, et un qui est couleur de feuilles mortes.
Avant de partir il faut que j'aille aux toilettes : grave erreur !! Wilmar a mis la lumière a la nuit tombée, et l'endroit regorge de scarabées, cigales, sauterelles, et autres insectes volants inconnus... Autant dire que je ne suis pas rassurée de pousser la porte des toilettes, surtout quand l'australien ressort de celles d'à coté et me montre le cadavre d'une énorme araignée qu'il vient juste de tuer non loin de la cuvette...

Nous partons avec nos lampes frontales a la main (histoire de ne pas se prendre uine cigale dans la figure) a la découverte de la vie nocturne (il est...20h). Les fourmis sont toujours là, des papillons de nuits viennent dans la lumière de nos lampes. Des grosses cigales viennent se cogner à nos jambes, et là ca devient moins marrant puisque n'oublions pas leur taille gigantesque). Nous arrivons à un mirador où nous restons un moment pour regarder les étoiles. Le ciel est vraiment magnifique, car la lune est encore cachée par es arbres. Nous prenons ensuite un autre chemin histoire de nous "enfoncer" un peu dans la jungle.
Après un palmier sur notre gauche, il y a une grande toile avec une grosse araignée en son centre : elle doit mesurer 10 cm de diamètre, un peu velue à poils courts, et son abdomen ressemble à une carapace, mais ca donne pas envie de toucher voir si c'est dur ou non ! Luis attrape un insecte et le jette dans la toile, et parès un court instant l'araignée se rue dessus, le tue et l'emmaillote dans sa soie. Quand nous repasserons une demie heure plus tard, il n'y aura plus de trace du repas !

Nous continuons notre route et nous asseyons sur un vieux tronc d'arbre histoire d'écouter les bruits de la jungle. Assis dans le noir le plus complet, c'est pas franchement rassurant, surtout quand on vient de voir le genre de bébettes qui y vivent ! On entend des oiseux et des singes nocturnes, et toujours les fameuses cigales. Elles ne vont d'ailleurs pas tarder à mourir car le mois de décembre marque la fin de leur saison.

Nous finissons par rentrer. Alors que Luis nous souhaite la bonne nuit, j'éclaire le sol non loin de la porte de notre chambre et pousse un cri : un serpent ! Il est pas bien grand, une quarantaine de cm, mais il est bien de la meme couleur que le serpent corail : ATTENTION ! nous dit Luis, peligrosso (dangereux) ! Sachant qu'il peut aisément passer sous la porte de notre chambre, nous l'aidons avec un baton àretrouver le chemin de la jungle.

Il s'agit ensuite de faire l'ultime tour aux toilettes avec la lampe torche et tous les insectes qui grouilllent encore (les lumières ont été éteintes juste avant qu´on parte se promener).
Arrivés à notre lit, nous constatons que notre moustiquaire a eu des fuites. Il s'agit donc maintenant de tuer les deux sortes de guepes qui s'y trouvent, et de décrocher avant tout la sauterelle et la cigale. Clément veut essayer de tuer la grosse cigale, car elle n'arrive pas bien a voler et fait beaucoup de bruit, mais je lui déconseille : elle va dépasser de sa chaussure et ca va faire un bruite gateau sec (cf Indiana Jones) ! Un bon coup de pied suffit a la mettre hors jeu.

Une fois sous la moustiquaire je fais pas la fière. Il y a encore deux grosses guepes (genre 2 a 3 cm de long, une couleur moutarde et une marron) qui nous tiennent compagnie. Ce sera Clément qui sera en charge de les écraser dans une de ses chuassettes...

Nous éteignons la lumière. Il y a plein de bruits bizarres, parfois une cigale cogne notre moustiquaire. Le lit est pas bien large et surtout pas bien long, nous n'osons pas étendre les pieds de peur de déborder la moustiquaire. Clément passe une bonne nuit mais moi je me réveille très souvent et pas franchement rassurée.


Jour 2 - 07/12 - CAMP DE MASHAQUIPE / PREMIER CAMPEMENT

La cabane ne possédant pas de volets (ni de vitres d'ailleurs, uniquement des moustiquaires et encore pas partout), le jour nous réveille. Ca fait du bien de voir autour de soi ! J'inspecte ma peau et les draps, à première vue pas de piquouze suspecte ni de morts dans les draps !

Nous tapons bien nos chaussures avant de les enfiler, on ne sait jamais ! Il doit etre aux alentours de 7h30 quand on se leve mais il fait deja bien chaud (la nuit la temperature descend tres peu).

Apres le petit dejeuner nous attaquons la confection de bijoux : avec une grosse graine de la taille d un abricot mais de forme oblongue, Luis la scie en deux. A l interieur il y a une grosse larve, il nous propose de la manger en nous disant que c est bon, nous refusons poliement (pas encore pret pour ca!).

La graine sera decoupee en 3 tranches avec lesquelles nous confectionnerons 3 pendentifs, en y ajoutant des graines noires luisantes (taille de pois chiche) on pourra faire les 3 jolis colliers en entier.

Ensuite confection d anneaux, toujours a base de graines. Le travail est fastidieux car cela demande de multiples poncages mais le resultat est surprenant.

Pendant que nous travaillons a realiser les bijoux nous discutons avec Wilma (notre hote), Luis et Jamie (un australien) et nous n oublions pas de papouiler de temps a autre Juanito !

L heure du repas arrive, puis s'ensuit une heure digestive dans les hamacs.

Premier vrai depart a la decouverte de la jungle ...

Nous serons accompagnés cette semaine de Darwin, qui sera notre chef cuistot (il est également guide).

Nous voilà parti vers notre premier campement, d'après Luis plus rustique que le camp de Mashaquipe. Apres 3h de marche, un toucan et un singe siffleur (nos deux guides imitent tr`s bien le cri du singe), nous arrivons. Il s'agit de 3 toits de plastique bleu : la cuisine, le réfectoire et la chambre.

Pendant que Darwin se met aux fourneaux, nous cherchons du petit bois puis nous installons au sol une grande bache pour isoler et nous tendons les moustiquaires sur nos tapis de sol. Les baños se situent a 50 m plus loin, il s'agit d'une cuvette en bois sous un toit en plastique, c'est carrément plus rustique que Mashaquipe !

Un peu plus tard arrivent l'australien et son guide Ismael ; Darwin nous prépare un thé avec des biscuits et nous papotons jusqu'au diner, et mene après. Avec la nuit il y a de nouveau beaucoup d'insectes autour de nos lumières, et meme des lucioles. Ismael en attrape une pour nous montrer ses différentes lumières. En effet, elle possède 2 points vert fluo sur le dessus et quand elle vole et qu'elle se cambre apparait alors le dessous de son estomac (qui brille orange) !!

Quand vient l'heure de se coucher, il s'agit de rentrer le plus vite possible sous la moustiquaire que Luis nous a gentiment bien bordé. Le sol est bien dur malgré les tapis de sol, mais nous passons une nuit relativement bonne. Il s'agit juste de ne pas penser que nous sommes isolés de la jungle que par une simple moustiquaire et que dehors rode le jaguar (mais nos 3 guides nous ont rassuré, le jaguar n'attaque que les personnes seules)!!!


J3 - 08/12 - PREMIER CAMPEMENT / DEUXIEME CAMPEMENT AU BORD DU RIO IDILIO

A suivre !!



Boliviem Selva amazonienne

vendredi 3 décembre 2010

Coroico - Camino de la muerte en VTT

Normalement en plus de nos photos on devrait avoir le T-shirt j´ai descendu le chemin de la mort et je suis toujours en vie.

Plus de news demain soir.

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04/12 - De retour de la descente. Journee adrenaline et frissons.

9h du mat. On nous pose a 4700m, route goudronee, au milieu des voitures.
Il grele, visibilite oscillant entre 20 et 35 metres (groupe de francais et de japonais).

On nous indique qu il faut rouler a un pas de la ligne blanche a l interieur de la route. Rien que le temps de derecevoir les consignes on est deja bien congele.

On demarre, la route est une pure descente avec une pente bien prononcee.
15km a se prendre grele et flotte gelee au visage, la route est detrempee, avec la circulation on a un peu peur... Rapidement les doigts se gelent et appuyer sur le frein devient une epreuve. On est trempe, on se les caille, et on a la petoche.

30 minutes de descente, on passe deux points de controle (police), puis on remonte dans les vans, velos sur le toit pour remonter un peu en altitude et aller chercher la partie sympa du chemin, celle en terre et pierre.

Toujours de la pluie mais moins forte, 3h de descente a fond les ballons, sur chemin caillouteux. On apprecie d avoir pris les velos hauts de gamme avec full suspensions et freins hydroliques.

En descente le precipice est sur le cote gauche alors pour que les camions puissent se croiser, le sens de circulation est inverse. On roulera donc a gauche cote precipice. Autant dire que les premiers virages a droite (le vide en fasse de nous) on les prendra cool, puis petit a petit on augmente le rythme et on met la gomme !

Plus on descent plus le temps s eclarcie et l atmosphere se rechauffe. A mi chemin on retire les surpantalons en K-Way et la veste.

On traverse de gros ruisseaux de 10m, on passe sous des cascades (ca mouille !), plus bas le decor devient tropical : vegetation luxuriante.

Devaler les virages en epingle dans ce decor est un vrai regal.

Pas de gamelle (pour nous !) Lolotte a la fin en pleine confiance, ne touche presque plus au frein (on a du tordre les 50km sur chemin bien degueu), elle roule dans la trace de la roue droite des camions (celle proche du grouffre) puis en sortie de virage nettoies les graviers a ras du bord. Pas froid aux yeux la p´chotte !

J´arrive a la rattrapper mais il faut cravacher !

On arrive a 13h30 a Coroico a 1500m d altitude, on vient de se descendre 65km, on a les mains un peu fatiguees, l adrenaline redescent doucement, une douche chaude puis un bon repas plus tard, le shoot est passe, on realise ce que l on vient de faire.

On aura un tour de rab´ en demandant au mini-bus de reprendre cette route pour le trajet retour qui nous ramene a La Paz.

Bolivie, Coroico - Camino de la Muerte

La Paz - Capitale la plus haute du monde

Nous sommes depuis jeudi a la Paz.

Deux jours de visite, et demain samedi nous allons partir au camino de la muerte. Route de la mort, descente de 5000m a 1000m en VTT. 63 km de route puis de chemin de terre borde de precipices. Pas d inquietude on va prendre une agence serieuse avec de bons VTT et on ne roulera pas a tombeau ouvert.

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Nous aimons bien cette capitale, c est super vivant, colore, un peu speed mais on s y sent bien.

On a visite musee, eglise, marches (dont le marche aux sorcieres, appreciez la photo des fetus de lamas seches...) et les principales places de la ville.

En revenant de l amazonie, on verra si on y reste un peu plus longtemps.

Bolivie, La Paz

mercredi 1 décembre 2010

Lac Titicaca et ìle de Amantani

ENFIN LE RECIT SUR LE LAC MYTHIQUE !!!

PUNO - ILE DE AMANTANI (lac Titicaca) 29/11

Nous arrivons apr`s la succession de bus, un peu vannés mais bien motivés pour ne pas rester à puno (c'est grand et pas très joli). Ville portuaire peu accueillante. nous prenons 1h pour regarder sur internet comment on peut visiter le lac sans suivre les circuits touristiques classiques.

La préparation de notre repas du nouvel an passe avant le rattrapage de notre retard sur le blog !
Suite l'année prochaine !!!



Perou/Bolivie - Lac Titicaca