samedi 4 décembre 2010

Rurrenabaque et l´ Amazonie (Parc Madidi)...

05/12 La Paz - Rurrenabaque

On quitte l'hotel de bonne heure et on prend un taxi pour l'aeroport El Alto (25min de trajet ou Sami Naceri dans Taxi n'aurait pas fait mieux).
8h25 on rejoint a pied notre avion, un coucou a helice de 16 passagers (fairchild metro SA227 pour les connaisseurs). L'avion doit faire 1.70m de large pour 1.50 de haut. Nous sommes au 2eme rang et les pilotes laissent le rideau ouvert. On les voit manoeuvrer pendant toute la duree du vol.

Le temps est degage, on prend de l'altitude pour passer par dessus les glaciers, le pilote nous fait passer a quelques centaines de metres du sommet du Huayna Potosi (la montagne a gravir la plus connue du coin, 6088m de hauteur, dont nous avons par manque de temps renonces a faire l'ascension).
Nous laissons les glaciers loin derriere nous pour laisser place a une foret dense et a de larges fleuves marrons. Bonjour l'Amazonie!

Des alarmes et des bip varies sonnent regulierement dans la cabine des pilotes, on croise les doigts ! Comme quoi dans un gros avion on ne voit rien, mais au moins on n'entend rien!

Apres 40 min de vol nous atterrissons sur l'unique piste de "l'aeroport". Elle est goudronnee depuis peu, ce qui est deja pas mal, par contre on traverse un champ en bus pour rejoindre la grande baraque qui fait office de terminal ! Bus qui decharge d'abord les passagers qui repartent sur La Paz avant de nous embarquer. Pas de perte de temps, le pilotes fument et discutent avec le controleur au sol que tout fonctionne bien et c'est reparti !

Il fait deja tres chaud par rapport a la capitale, et nous observons deja nos premiers papillons exotiques.

Le bus nous amene directement au centre ville. On se croirait de retour a Playa del Carmen au Mexique, mais en beaucoup moins touristique. On decide de commencer par faire un petit tour de la ville, histoire de trouver un cafe indique sur un forum, et qui doit nous conseiller sur les agences du coin, mais celui-ci est ferme. On trouve quand meme un hostel pas trop cher avec un ventilateur de plafond, ce qui nous sera bien utile avec cette chaleur.
Liberes de nos sacs nou partons faire le tour des agences. La premiere propose de l'ecotourisme, hebergement chez les gens du coin... le gars fait tres sympa, il a le meme rire que Victor, notre super guide au Perou. On va quand meme faire d'autres agences pour comparer les prix, mais celui-ci nous plait beaucoup.
Une agence nous conseille de prendre un guide specialise dans les treks dans la selva (jungle). Il habite le village de l'autre cote du fleuve, le rio Beni (fleuve qui d'ailleurs debute a La Paz). Nous traversons un grand marche (et profitons pour acheter chacun une grosse tranche de pasteque.Hum...delicieuse!). Il y a une immense barque qui fait la navette. Nous finissons par trouver le guide, mais il se revele nettement plus cher qu'une agence alors qu'il n'y a meme pas d'intermediaire !
Nous finissons par retrourner a notre coup de coeur, Mashaquipe.

On nous a deconseille a plusieurs reprises de faire un tour dans la pampa voisine, car il y a enormement de moustiques en cette saison. Nous decidons donc avec notre futur guide, Luis, de partir une semaine complete dans la selva, ce qui va nous permettre de nous enfoncer plus profondement dans la jungle qu'avec un tour classique, et peut-etre de voir plus d'animaux (car moins touristique).
Nous allons dormir la premiere nuit a Mashaquipe, un campement ou vit une famille en continu. Le deuxieme nuit, ce sera un campement plus rustique, et apres on verra bien !

Les departs se font generalement a 9 ou 10h le matin, pour que le touriste puisse se reposer... nous on est pas franchement des leve tard ici, alors on programme notre depart pour 8h le lendemain.
Apres ca on part acheter des sandales car on va devoir traverser des rivieres dans la jungle.
On retourne ensuite vite fait se changer a l'hotel histoire d'aller a une piscine qui surplombe la ville et qu'on nous a conseille.
Nous prenons donc chacun une mototaxi (place passager sur une moto, il n'y a presque que ca ici!) et zou ! au mirador !
La piscine fait parti d'un petit complexe bar resto et je crois aussi hotel. Il y a seulement un petit groupe de jeunes israeliens au bar et un couple dans la piscine. L'eau est delicieuse et ca fait du bien de ne plus se sentir tout pegueux. En fin d'apres midi, Clement part jouer au poker avec les israeliens... et les plume ! Cela nous payera la soiree sur Rurrenabaque !!
Nous decidons de rentrer a pied a l'hotel, mais en chemin un suisse qui habite en Bolivie depuis plus de 25 ans nous prend a l'arriere de son pick up. Il nous indique un bon resto pour diner, chez Juliano: metissage de cuisine francaise et bolivienne, excellent !!

Lorsque nous rentrons a notre hotel, le gerant nous informe que Luis est passe nous voir et que le depart est avance a 7h du matin en raison d'un "bloqueo". Sans poser plus de question, nous reglons le reveil et partons nous coucher sous la micro brise de notre ventilateur de plafond.

La nuit sera presque aussi chaude que la journee!!


Jour 1 : 06/12 : Rurre - camp Mashaquipe

Le reveil sonne comme prevu a 5h50. Nous revons d'une bonne douche froide (bien sur ici l'eau chaude n'existe pas!)mais dieu sait pourquoi il n'y pas d'eau...
A 6h40, alors que nous finissons nos petits sacs a dos (les grands vont rester a l'agence vu que les prteurs c'est nous) on frappa a la porte. il s'agit de la secretaire de l'agence qui nous dit qu'il faut partir absolument maintenant !! Arrive ensuite Luis qui nous explique qu'en raison du blocus il n'y a qu'un seul bateau qui part dans la selva aujourd'hui et qu'apres on est cuit! En fait le gouvernement veut construire un pont pour relier Rurre au village de l'autre cote du Rio Beni, San Buenaventura, mais les gens d'ici sont contre et donc font un blocus pour un temps indetermine (genre comme il y a eu a Potosi cet ete). A partir donc de 7h ils vont empecher les bateaux de partir, et ils peuvent etre violents !!
On termine donc nos sacs a la hate et pendant que la secretaire se charge de nos gros sacs, nous prenons chacun une mototaxi pour aller a notre embarcation. Celle-ci compte deja 8 touristes d'une autre agence, il ne reste que nos deux places ! Ouf, nous partons !

Les bords de la grosse barque sont a fleur de l'eau, on a vraiment l'impression que s'il y a une grosse vague on peut couler !
Il y a une sorte de brume matinale, ca fait un peu genre "Gorilles dans la brume"... desfois on ne voit pas beaucoup plus loins que le devant du bateau. Le Beni est un fleuve plutot large mais il est tranquille. Luis nous explique qu'en ce moment le niveau est bas, qu'il va monter de 5 metres avec la saison des pluies, et qu'en ete il est beaucoup plus limpide. Les eaux des montagnes ont commence cependant a arriver, ce qui le rend un peu boueux.

Nous faisons un premier arret a une communauté qui vit pas très loin du fleuve et qui nous a laissé au "port" une tige de bananes. Le deuxième arret se fait a l'entrée du parc pour payer les billets. Nous descendons tous du bateau et gravissons quelques marches neturelles (les racines des arbres) pour arriver a une sorte de clairière où se situent la maison des gardes. Au bureau où nous payons les tickets il y a une armoire remplie d'ossements poussiéreux : crane de jaguar, carapace de tortue, et meme un serpent dans du formol en train d'avaler une grenouille!
A l'extérieur il y a un plan 3D du parc, faite en terre et peinte. Un des gardes vient nous expliquer les différentes régions du parc, et Luis nous montre le circuit que nous allons faire en 7 jours.

Nous remontons tous dans le bateau pour rallier notre campement. Une heure plus tard le bateau accoste. Nous sommes les seuls a débarquer, les autres ont leur campement une demi heure plus loin. Il y a beaucoup d'affaires a porter, alors on décide de d'aider et de prendre la tige de bananes. Erreur ! C'est super lourd et pas pratique a porter, d'autant qu'il y a une montée très raide avant d'arriver au camp !
Aux trois quart du chemin je lache l'affaire et Clément porte la tige sur son dos. Il arrive le premier en haut et j'entend des voix qui rigolent et le félicite. Je monte la dernière marche, dit bonjour et alors que je suis Clément, je tombe nez a nez sur... un bébe singe sur une branche. Luis arrive et me présente Juanito, un singe hurleur orphelin. Je n'ose pas le toucher mais Clément arrive, tend le bras et le singe grimpe aussitot sur lui pour lui faire un calin! Il s'accroche avec sa queue autour du cou de Clement et s'aggripe avec ses mains et ses pieds ! Je prend plein de photos puis je prend Juanito avec moi. On dirait un bébé humain, il est vraiment adorable.

Nous faisons un tour de la clairière avec Juanitop. Déja nous voyons un gros papillon noir et bleu fluo, puis une araignée bien dodue, un plan d'ananas avec le fruit dessus en train de murir... il ya plein de bruits, plein d'arbres... et des cigales ! Sauf qu'à la différence de la France elles font plus de 10cm de long et que leur crissement fait mal aux oreilles tellemetn c'est fort !!

Le petit déjeuner est pret : deux pancakes, oeufs brouillés, de la confiture de lait et du thé. Hum... délicieux. Il est 10h30 et Luis nous propose de poser nos affaires dans notre dortoir puis d'aller faire un premier tour dans la selva.
Nous rentrons notre pantalon dans nos chaussures de rando (histoire d'éviter d'avoir des surprises sur les jambes, surtout si c'est venimeux!). Nous enfilons notre chemise a manche longue blanche (en fait le noir attire les insectes), prenons un sac a dos pour mettre de l'eau, la crème solaire et l'anti moustiques, et hop! nous voilà partis à la découverte d'un monde nouveau.

1er détail : il fait chaud. Très chaud, alors qu'on ne voit meme pas le soleil ! Normal me dit Luis, on a 60% d'humidité dans l'air! Ainsi, on se retrouve rapidement complètement trempés de sueur.

Luis nous montre des fourmis qui coupent des morceux de feuilles et qui les ramènent a leur maison en file indienne interminable ("maison qui fait fait quand meme plusieurs mètres carrés de surafce!).
Il y a aussi des fourmis porteuses, elles ramènent la nourriture entre leur mandibules.
Attention aux grosses fourmis noires (inratables, elles mesurent plus de 1.5cm !!!) : leur morsure est extremement douloureuse et dure plus de 4h.
Il y a égeleñent les fourmis rouges, ou fourmis de feu : leur morsure cuit mais ne dure pas plus d'une heure (on en fera chacun la douloureuse expérience dans la semaine).

Luis nous montre également les différentes variétés de bananiers : il y en a 8. Certaines bananes se mangent uniquement en dessert, d´autres servent uniquement dans la cuisine salée : chips de bananes, bananes frites, bananes brouillées mélangées a de la viande séchée...
Il nous montre aussi diférents arbres. Il y en a un qui produit une sorte de lait ( c'est sa sève), un qui produit du caoutchouc... le plus rigolo est l'arbre qui marche : il a une multitude de racines aériennes avec de petits piquants inoffensifs. On dirait tout plein de jambes. Quand l'arbre n'a plus suffisamment de soleil, il penche et se déplace là où il y en a plus : 20 ans pour un mètre !!!
Un autre arbre produit de la sève qui est très vénéneuse. Les indigènes s'en servent pour la chasse. Si on met quelques gouttes dans un mare, tous les poissons présents meurent. Par contre, une goutte sur la morsure de la grosse fourmi noire et la douleur se fait bien moindre.
Il y a aussi un arbre dont l'écorce est excellente en infusion contre la diarrhée et les douleurs d'estomac. Luis en prend pour faire une infusion à Clément qui est en "dérangement" depuis quelques jours. Il nous explique que cette infusion est très forte et qu'il soigne toujours les touristes avec cela !!

Nous arrivons jusqu'à une mare boueuse où les animaux ont l'habitude de venir boire et se reposer. Il ya plein de graines au sol. Luis nous montre celles que l'on doit ramasser et qui vont nous servir le lendemain pour faire de l'artisanat local (des bijoux). Ce sont comme des cerises mais marron clair, et le noyau qu'elles renferme est noir et très dur. Ils serviront a confectionner un collier.

Nous repartons direction le campement et arrivons pour le déjeuner. Nous rencontrons deux filles de Montreal et un australien. Ils sont en train justement de faire de l'artisanat. Nous restons un moment avec eux puis allons manger tous ensemble. Après le repas, nous jouons un moment avec Juanito puis nous repartons nous promener dans la jungle.
Luis nous montre d'autres arbres, d'autres insectes. Il y a la liane étrangleuse, qui emprisonne un arbre et lui pompe sa sève jusqu'à ce qu'il meure.

Au retour du campement, il est temps de prendre une bonne douche froide avant que la nuit ne tombe. En effet, il n'y a qu'un générateur à pétrole qui a une autonomie de 3h, et puis la lumière ca attire les insectes et ici ca ne donne pas envie... Déjà aux toilettes il y a une sauterelle presque ausi grande que ma main. Prendre une douche est la meilleure chose de la journée, ca fait vraiment du bien de s'enlever la couche de transpiration de la journée !

Après cela nous repartons nous amuser un moment avec Juanito, puis allons gouter : bananes chips et pop corn, mais personne ne touche au pop corn !! Nous discutons un moment autour de la table avec Luis et Wilmar, le gars qui habite ici et qui est également guide.

La nuit tombe. Vient l'heure du repas puis Luis nous annonce qu'après nous allons faire un tour nocturne dans la jungle. Je lui demande si ce n'est pas dangereux, il me répond qu non, que nous allons rester à proximité du camp. Je lui demande ensuite qu'est-ce qui est le plus dangereux dans la jungle ? Les serpents ! Il n'y en a pas beaucoup mais 3 variétés sont mortelles : le fameux serpent corail, un qui est marron, et un qui est couleur de feuilles mortes.
Avant de partir il faut que j'aille aux toilettes : grave erreur !! Wilmar a mis la lumière a la nuit tombée, et l'endroit regorge de scarabées, cigales, sauterelles, et autres insectes volants inconnus... Autant dire que je ne suis pas rassurée de pousser la porte des toilettes, surtout quand l'australien ressort de celles d'à coté et me montre le cadavre d'une énorme araignée qu'il vient juste de tuer non loin de la cuvette...

Nous partons avec nos lampes frontales a la main (histoire de ne pas se prendre uine cigale dans la figure) a la découverte de la vie nocturne (il est...20h). Les fourmis sont toujours là, des papillons de nuits viennent dans la lumière de nos lampes. Des grosses cigales viennent se cogner à nos jambes, et là ca devient moins marrant puisque n'oublions pas leur taille gigantesque). Nous arrivons à un mirador où nous restons un moment pour regarder les étoiles. Le ciel est vraiment magnifique, car la lune est encore cachée par es arbres. Nous prenons ensuite un autre chemin histoire de nous "enfoncer" un peu dans la jungle.
Après un palmier sur notre gauche, il y a une grande toile avec une grosse araignée en son centre : elle doit mesurer 10 cm de diamètre, un peu velue à poils courts, et son abdomen ressemble à une carapace, mais ca donne pas envie de toucher voir si c'est dur ou non ! Luis attrape un insecte et le jette dans la toile, et parès un court instant l'araignée se rue dessus, le tue et l'emmaillote dans sa soie. Quand nous repasserons une demie heure plus tard, il n'y aura plus de trace du repas !

Nous continuons notre route et nous asseyons sur un vieux tronc d'arbre histoire d'écouter les bruits de la jungle. Assis dans le noir le plus complet, c'est pas franchement rassurant, surtout quand on vient de voir le genre de bébettes qui y vivent ! On entend des oiseux et des singes nocturnes, et toujours les fameuses cigales. Elles ne vont d'ailleurs pas tarder à mourir car le mois de décembre marque la fin de leur saison.

Nous finissons par rentrer. Alors que Luis nous souhaite la bonne nuit, j'éclaire le sol non loin de la porte de notre chambre et pousse un cri : un serpent ! Il est pas bien grand, une quarantaine de cm, mais il est bien de la meme couleur que le serpent corail : ATTENTION ! nous dit Luis, peligrosso (dangereux) ! Sachant qu'il peut aisément passer sous la porte de notre chambre, nous l'aidons avec un baton àretrouver le chemin de la jungle.

Il s'agit ensuite de faire l'ultime tour aux toilettes avec la lampe torche et tous les insectes qui grouilllent encore (les lumières ont été éteintes juste avant qu´on parte se promener).
Arrivés à notre lit, nous constatons que notre moustiquaire a eu des fuites. Il s'agit donc maintenant de tuer les deux sortes de guepes qui s'y trouvent, et de décrocher avant tout la sauterelle et la cigale. Clément veut essayer de tuer la grosse cigale, car elle n'arrive pas bien a voler et fait beaucoup de bruit, mais je lui déconseille : elle va dépasser de sa chaussure et ca va faire un bruite gateau sec (cf Indiana Jones) ! Un bon coup de pied suffit a la mettre hors jeu.

Une fois sous la moustiquaire je fais pas la fière. Il y a encore deux grosses guepes (genre 2 a 3 cm de long, une couleur moutarde et une marron) qui nous tiennent compagnie. Ce sera Clément qui sera en charge de les écraser dans une de ses chuassettes...

Nous éteignons la lumière. Il y a plein de bruits bizarres, parfois une cigale cogne notre moustiquaire. Le lit est pas bien large et surtout pas bien long, nous n'osons pas étendre les pieds de peur de déborder la moustiquaire. Clément passe une bonne nuit mais moi je me réveille très souvent et pas franchement rassurée.


Jour 2 - 07/12 - CAMP DE MASHAQUIPE / PREMIER CAMPEMENT

La cabane ne possédant pas de volets (ni de vitres d'ailleurs, uniquement des moustiquaires et encore pas partout), le jour nous réveille. Ca fait du bien de voir autour de soi ! J'inspecte ma peau et les draps, à première vue pas de piquouze suspecte ni de morts dans les draps !

Nous tapons bien nos chaussures avant de les enfiler, on ne sait jamais ! Il doit etre aux alentours de 7h30 quand on se leve mais il fait deja bien chaud (la nuit la temperature descend tres peu).

Apres le petit dejeuner nous attaquons la confection de bijoux : avec une grosse graine de la taille d un abricot mais de forme oblongue, Luis la scie en deux. A l interieur il y a une grosse larve, il nous propose de la manger en nous disant que c est bon, nous refusons poliement (pas encore pret pour ca!).

La graine sera decoupee en 3 tranches avec lesquelles nous confectionnerons 3 pendentifs, en y ajoutant des graines noires luisantes (taille de pois chiche) on pourra faire les 3 jolis colliers en entier.

Ensuite confection d anneaux, toujours a base de graines. Le travail est fastidieux car cela demande de multiples poncages mais le resultat est surprenant.

Pendant que nous travaillons a realiser les bijoux nous discutons avec Wilma (notre hote), Luis et Jamie (un australien) et nous n oublions pas de papouiler de temps a autre Juanito !

L heure du repas arrive, puis s'ensuit une heure digestive dans les hamacs.

Premier vrai depart a la decouverte de la jungle ...

Nous serons accompagnés cette semaine de Darwin, qui sera notre chef cuistot (il est également guide).

Nous voilà parti vers notre premier campement, d'après Luis plus rustique que le camp de Mashaquipe. Apres 3h de marche, un toucan et un singe siffleur (nos deux guides imitent tr`s bien le cri du singe), nous arrivons. Il s'agit de 3 toits de plastique bleu : la cuisine, le réfectoire et la chambre.

Pendant que Darwin se met aux fourneaux, nous cherchons du petit bois puis nous installons au sol une grande bache pour isoler et nous tendons les moustiquaires sur nos tapis de sol. Les baños se situent a 50 m plus loin, il s'agit d'une cuvette en bois sous un toit en plastique, c'est carrément plus rustique que Mashaquipe !

Un peu plus tard arrivent l'australien et son guide Ismael ; Darwin nous prépare un thé avec des biscuits et nous papotons jusqu'au diner, et mene après. Avec la nuit il y a de nouveau beaucoup d'insectes autour de nos lumières, et meme des lucioles. Ismael en attrape une pour nous montrer ses différentes lumières. En effet, elle possède 2 points vert fluo sur le dessus et quand elle vole et qu'elle se cambre apparait alors le dessous de son estomac (qui brille orange) !!

Quand vient l'heure de se coucher, il s'agit de rentrer le plus vite possible sous la moustiquaire que Luis nous a gentiment bien bordé. Le sol est bien dur malgré les tapis de sol, mais nous passons une nuit relativement bonne. Il s'agit juste de ne pas penser que nous sommes isolés de la jungle que par une simple moustiquaire et que dehors rode le jaguar (mais nos 3 guides nous ont rassuré, le jaguar n'attaque que les personnes seules)!!!


J3 - 08/12 - PREMIER CAMPEMENT / DEUXIEME CAMPEMENT AU BORD DU RIO IDILIO

A suivre !!



Boliviem Selva amazonienne

8 commentaires:

  1. Vivement les photos de toutes ces belles betes :-)
    Le retour en radeau, y'a pas à dire, ça en jette !
    Vous nous en ferez un en rentrant, hein ?

    Bisous et bonne continuation.

    RépondreSupprimer
  2. En radeau sur le lez ca va etre trop la classe !

    RépondreSupprimer
  3. bonsoir a tout les 2.superbe photo d'animaux en Amazonie.belle aventure profitaient bien de votre périple.vous faite beaucoup d'envieux.bis de maly et pascal

    RépondreSupprimer
  4. That's where the aurawave and its ability as a TENS hurting stand-in can assist the dead body to discharge natural" painkillers" called endorphins, which helps the mentality bringing close to lifelike painfulness substitute has several advantages. Hurting interferes with our power to springy a normal life-style, and since so, the marketplace, but the aurawave delivers.

    Also visit my webpage Aurawave Tens unit

    RépondreSupprimer
  5. So, what pгecisely is аurawaνe anyωаys, and ѕince and so, the groceгy stoгe, but
    the aurawavе damage is merely moгe οг less $150 іn amount.
    Рut only, it's a TENS hurting relief can help oneself the consistence to discharge lifelike" painkillers" called endorphins, which heighten the opinion of health.

    Also visit my web blog - aurawave Pain relief

    RépondreSupprimer
  6. Ϲartomizer iѕ the deνicе in which a cartridge anԁ an atomizеr, cоmbineԁ in
    а sаfe manneг.

    Alѕo viѕіt mу wеb-site :
    : http://www.prnewswire.com

    RépondreSupprimer
  7. The state of the art flex belt, try it you will not regret
    it.

    Here is my page ... Http://Www.Marsvenusatwork.Com/

    RépondreSupprimer
  8. Persons who liked it also mentioned that they had to
    place in some physical workout and a control more than diet program to lose fat from the abdomen.


    Take a look at my weblog: flex belt discount

    RépondreSupprimer