vendredi 31 décembre 2010

Bonne année !!!!

20h a l'heure de chez nous, 2011 en France !!

Au menu ce soir, dans notre auberge espagnole : énorme bout de bife de boeuf sauce au bleu (snif snif, ici il y a bien Carrouf, mais pas de roquefort) accompagné d'un duo de purées patates et patates douces...
Et surtout du vin argentin !!

On vous souhaite une excellente nouvelle année 2011, santé joie et tout ce qui va avec !!!

lundi 27 décembre 2010

Valles Calchaquies - Argentine

26/12 : Salta - Cachi

Apres une journee de repos nous nous levons tot et prenons le bus pour Cachi (a 7h).

Joli trajet qui traverse le parc des Cardones avec ses immenses cactus et des formations rocheuses aux differentes couleurs et aux formes contrariees.

On y arrive pour midi, charmant petit bled on trouve un hotel sympa puis on se pause au restau, il fait chaud et la visite de Cachi al dentro a 7km nous semble trop eloignee. Sieste a l hotel, puis retour en ville.

La ville est peutchote, place centrale et rues adjacentes aux facades blanches. Melange d architecture indienne et espagnole. Un petit coin de nulle part ou il fait bon vivre. On se balade et on le prend cool.

Le soir on commence notre decouverte des vins de la region de Cayate avec la bodega Nani ... Le coin va nous plaire !

27/12 - Cachi - Molinos - Cafayate (prononcer cafajyaté ou cafachaté selon la region...)

On prend la matinee cool (encore, car avec la chaleur il faut se preserver...).

Bus Cachi Molinos car il n y a pas de ligne qui relie Cachi a Cafayate, il faudra se debrouiller en taxi pour le reste. 120 km de piste ...

Molinos : un bled genre village fantome, ou on a mange et ou on devait trouver un taxi pour une autre bled, mais j´ai voulu faire du stop et encore une fois ... un plan formidable on a ete pris par deux francais de la jaquette qui nous ont amene directement a Cafayate, sympas tout plein, ca a rendu les 3 heures de piste bien agreable !!!

Des demain on va faire la tournee des bodegas (en gros des vignobles) car nous sommes dans une des regions les plus celebres pour ses vins (et en effet on en a deja goute et ils sont vraiment excellents). Si vous voulez des references pour le reveillon essayez Nanni ou Pietro Marini, que du bonheur !! Jany ne vous inquietez pas on les prend en demi bouteille (et qu une apres l autre). Ils font dans les 14degres. 14 degres + 30 degres a l ombre aie aie aie... Y a aussi le torrentes qui parait-il sont tres bon mais il n'existe qu'en blanc ... Pas de melange.

Pour le nouvel an ce sera sur salta, on a vu la rue des bars et peña avant de venir ici et ca a l'air bien sympa (avec demos de danses et musiques typiques).

On devrait revenir sur salta le 29 ou le 30, ca dependra de ce qu'on va visiter a cafayate.

On a fait une petite degustation cet aprem avec nos aimables co-voitureurs, puis le temps est devenu pluvieux, le temps de taper ces quelques lignes avant de retourner aux affaires serieuses !

Fin de journee a visiter puis commande d un plat de viande (barbeuk) pour deux au restau, le serveur arrive avec un gros plat avec un tiroir pour la braise et sur le dessus 1.5 kg de viandes. Vegetarien s abstenir, nous on s est regale.

28/12 - Cafayate : tournee des bodegas

Initialement on devait partir a cheval mais la meteo en decidera autrement ...

On retrouve nos chevaux et notre guide a 9h du mat mais la pluie commence a tomber, le temps de lui demander si ca va se degager ca s intensifie et rapidement les rues de la ville (pas d egout) se remplissent d eau. Parcours du combattant pour regagner l hotel, en 1/2h l eau deborde sur les trottoirs, un bon déluge.

On arrive a l hotel mouille, on se pose jusqu a 11h, la pluie s arrete, on ne s avoue pas vaincu, on part faire un tour dans les bodegas de la ville.

Ca commence par la visite des batiments et des installations avec un speech (parfois bien commercial) puis suivi de degustation de quelques vins jeunes.

Toutes les bodegas produisent le Torrontes : blanc au nez qui ferait presque penser a un muscat mais surprenant en bouche (sec).

Les rouges sont souvent a base de Malbec et/ou de Cabernet, Syrah quelques bonnes surprises pour des vins pourtant bien jeunes (2008-2010).

Apres midi location de velo pour rejoindre les bodegas plus eloignees de la ville, nous en ferons deux et surtout une belle balade au milieu des vignes. Un peu plus loin d ici sont produits les vins dont les vignes plus hautes (un peu + de 3000).

La region nous plait beaucoup : barbeuk/pif/tongue en décembre... on est pas malheureux.

Ce soir, re restau de barbeuk (les restaurants pour locaux n ouvrent qu a 20h45 d ou le passage pour completer le blog).

Demain matin on va faire du cheval et se balader encore vers les vignes puis dans l apres midi on devrait repasser par Salta pour aller a San Lorenzo (un jour ou deux et revenir pour reveilloner).

29/12 - Cafayate : Matinee a cheval, bodegas et retour a Salta

Matinee avec Freddy et ses chevaux. Lolotte sur un cheval de paso : trop le style.

On a fait une boucle de 3h pour au travers des vignes et des anciens territoires des indigenes. De beaux paysages avec les nuages accroches aux montagnes qui ferait paraitre a des sommets enneiges.

Argentine - Valles Calchaquies - Cachi / Cafayate



vendredi 24 décembre 2010

Salta - Argentine - Reveillon de Noël !

Nous sommes arrive en Argentine hier soir !
La traversee depuis le Chili etait super, montagnes aux sept couleurs, paysages magnifiques.

24/12 - Ce matin tour dans Salta, le temps est pas terrible on va voir l office du tourisme pour prendre des infos sur la ville et sur les valles calchaquies.

Aujourd´hui c´etait bain de foule, les grandes avenues commercantes de Salta avait des allures de couloirs du polygone a la meme date chez nous.

Ce soir nous avons reserve notre reveillon de Noel dans un restau francais. A l heure ou se sert l apero nous allons nous preparer pour sortir.

Notre programme previsionnel entre noel et le jour de l an : valles calchaquies et vignobles aux alentours de Cafayate.

25 Dec - Repos et balades dans Salta où la ville devrait etre plus calme.
26 Dec - Salta Cachi - Location de chevaux sur place.
27 Dec - Cachi - Cafayate avec un taxi prive sur la journee
28 Dec - Visite (et dégust) des vignobles aux alentours de Cafayate
29 Dev - Retour sur Salta et potentiellement trajet pour aller a Corieentes

Retour a la technologie un peu avant le jour de l´an.

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Reveillon de Noël (soiree/nuit du 24-12) dans un restau breton de Salta (La Boheme).

Ambiance intimiste, que 5-6 tables et une equipe de deux personnes dont un argentin qui est marrie a une bretone, il parle bien francais et viendra a plusieurs reprises s imstaller a notre table pour causer.

Le repas commence a etre servi a 22h15.

Ca se passe impec, nous avions entendu quelques petards l apres midi mais nous etions loin d imaginer ce qui allait arriver, a partir de 23h45 (ou nous commencons a abdiquer devant la quantite de dinde qui nous avait ete servie) des petards retentissent un peu partout. A partir de minuit ca explose de toutes parts. Un final de feux d´artifices qui dureront plus d une heure.

Sur la place a l entree du restaurant des jeunes font partir des fusees et des feux d artifices, les explosions nourries qui retentissent nous donne l impression d etre a une version festive de la bande son de beyrouth ouest des annees noires.

Argentine, Salta




mercredi 22 décembre 2010

Chili, San Pedro de Atacama

Nous voici au Chili depuis deux jours.
Pur ciel bleu, chaleur ecrasante en journee et impec en soiree et la nuit.

Nous sommes arrives hier apres midi, un peu creuve, on a fait des tours en ville et profiter de notre hotel sympa avec une belle cuisine (et un barbeuk) pour se faire notre repas grillades et l accompagner d un bon vin Chilien.

On regrette la Bolivie pour le cout de la vie, mais l endroit ou nous sommes, a quelques km du desert le plus aride du monde a de quoi nous enchanter.

Mercredi 22/12

Petite galere pour trouver un bus pour aller a Salta (Argentine), avec les fetes de noel tout est plein et il n y a que deux compagnies. Nous avons finalement reussi a prendre le dernier siege dans chacun des bus. Nous serons separes pour les 10h de trajet (nous partons demain matin).

Nous avons loue des velos pour la journee et avons visite la vallee de la lune, puis les ruines de Pucara. Avec l histoire des bus on est parti a 11h, et on confirme que le desert est aride, pedaler dans la chaleur a ete un peu eprouvant !

23/12 - San Pedro de Atacama - SALTA

La galere du bus a San Pedro a continue le matin du depart, nous arrivons la bouche en coeur a 9h15 (nos bus partent a 9h30 et 10h) nous demandons si nous sommes au bon endroit, on nous repond que oui mais que les bus sont partis !

On comprend vite que nous ne sommes plus sur le bon fuseau horaire ! Ca nous coute deux mega sprints jusqu aux douanes heureusement situees a la sortie du village - 1 bon km charges a fond les ballons - le prochain bus ne repart que le dimanche et les billets nous ont coute + de 80€...

On arrive a bout de souffle, nos bus sont la, gros OUF ! On passe la douane et on monte.

On arrive ce soir a 21h pour moi et 22h pour lolotte. On s est bien retrouve au terminal. Le soir la chaleur ne semble pas retomber ici 26-27*. On loge dans une pension type auberge espagnole. Demain nous partirons a la decouverte de la ville et a la recherche de shorts et de champagne !

Le PC de l auberge a skype si il est dispo on essayera de passer un coup de fil aux parents !

Chili, San Pedro de Atacama

dimanche 19 décembre 2010

Uyuni et son Salar (Sud Bolivie)

19/12 - Nous sommes arrives hier a Uyuni, ville au bord du desert de sel (5h dans un bus encore bien pourrave).

Ville sans relief aux abords un peu cracra (decharges a ciel ouvert). Petit centre ville sympa. On s est installe dans un hotel confortable et on a reserve avec une agence largement recommandee.

Nous partons dans quelques minutes pour 3 jours en Jeep dans le plus grand salar du monde (120 000km2 a 3650m d altitude), nous en ressortirons cote Chilien a San Pedro de Atacama.

Ce soir nous dormirons dans un hotel de sel.

Bolivie, Uyuni et Sud Lipez





jeudi 16 décembre 2010

Potosi, ville miniere, Sud Bolivie

On vient d arriver en fin d apres midi, tour de ville pour trouver um hotel. Au final chambre sympa au Koala Bakpapers.

On a repris un peu d altitude +/- 4000m mais il fait encore bon, peut etre prendra-t-on une laine pour sortir ce soir.

On va reserver pour aller demain dans les mines.

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Vendredi 17

Reveil matinal, j ai droit a ma derniere piqure (mes fesses vont pouvoir souffler).

On retrouve le convoi qui doit nous amener aux mines. On se fait preter le kit de mineur (veste, pantalon, casque, frontale). Puis direction le marche des mineurs pour des emplettes proches de celles des terroristes amateurs : dynamite, nitro, detonateurs, feuilles de coca, cigarettes et soda.

On va ensuite dans la "raffinerie", ou les pierres extraites se font concassees puis traitees chimiquement pour en ressortir l argent. Bains de cyanure et autres produits peu recommendables.

Ensuite on va a la mine.

2h45 a descendre jusqu au troisieme sous sol, certaines portions se font en rampant (aucune ne fait 1.80m!). Quelques jolis coups de casques dans les poutres. On fait attention a ne pas racler les pieds car si on souleve trop de poussiere au sol l atmosphere devient irrespirable.

On ira donner nos presents aux mineurs qui travaillent puis finiront notre tour.

On ressortira la gorge un peu en feu, mais quelle experience de descendre a + de 50m de fond dans une montagne en gruyere par des trous de souris !

Ce soir on va retrouver un couple de francais qui vivent ici (rencontres a Sucre) pour aller se manger un bout. 2 ans qu ils vivent ici, ils auront de meilleures adresses que les guides (que nous n avons d ailleurs toujours pas rachete).

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Samedi 18

Balade dans Potosi et ses rues colorees (pas vilaine pour une ville miniere), puis on va aller attrapper le bus pour rejoindre Uyuni.
De là tour en Jeep sur 3 ou 4 jours pour tourner dans le désert de sel et dans le sud Lipez.

En suite on devrait continuer vers le sud pour rejoindre la frontière de l Argentine.

Bolivie, Potosi

mardi 14 décembre 2010

Sucre, ville blanche - Sud bolivie

On vient d arriver a Sucre (pas sans mal).

Derniere nuit a Rurenabaque, il fait +/- 35 degres dans la chambre, passage sous la douche froide toute les heures obligatoire.

Notre vol de lundi midi partira a 15h30 a cause du vent et de la pluie. Bref retour a La Paz car le soir meme on prend un bus couchette pour rejoindre Sucre 12h de trajet. On vient d arriver a 7h du mat et on se met en quete d un hotel.

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Mardi 19h : ville aux airs d Arequipa avec d innombrables eglises et cathedrales. Journee a flaner et a visiter la ville. Ce soir restau gastro (faut bien se rattrapper de nos maigres rations de la jungle) et repos.
Y a un cine, on va essayer demain soir d aller a la seance de Machete.

Jeudi fin des visites et direction de la ville miniere voisine de Potossi : rencontre des mineurs et visite des mines.

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Mercredi, petit passage au docteur car depuis la jungle c etait pas la super forme. On trouve un ex chirurgien suisse quadrilingue au francais impec' du coup antibios larges spectres pour une semaine, certainement une intoxication alimentaire contractee il y a +/- 3 semaines (au Perou vers Cusco). Salmonelle ou autre cochonnerie dans ce genre.

Lolotte qui certainement grace aux annees passees a l hopital doit etre mieux immunisee, on mange la meme chose mais elle sera passe au travers.

Je gagne deux jours d injections de cocktails d antibios par intramusculaire (pratique de voyager avec une infirmiere).

Ce qui nous tue pas nous rend plus fort ...

Apres la matinee bien emputee par la consultation qui durera pres de 2h avec toute la gamme de verification d usage.

Nous continuons a profiter de cette ville au climat tres agreable ou il fait bon vivre. Repas du midi dans un bon restau francais avec du pain qui aurait pu nous faire penser a de la baguette. Avec comme plat boeuf sauce au vin et au poivre ... Un delice.

Nous continuons par le musee des masques a l atmosphere envoutante.

Puis passage (en taxi) par le mirador de la Ricoleta qui surplombe la ville.

Soiree dans un restau/taverne, dessert grosse fondue au chocolat.

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Jeudi on boucle les sacs, petite marche pour aller au parc avec la mini tour effeil, taxi jusqu au chateau de la Glorieta (a l exterieur de la ville). Visite du chateau avec en bruits de fond les cris des militaires qui s entrainent dans la caserne voisine.

Retour sur le centre de Sucre, on retourne au restau de la veille au soir, puis taxi pour rejoindre le terminal de bus et embarquer quelques minutes plus tard dans un bus ultra epuise pour faire les 3h de route pour se rendre a Potosi. Pas de panne, ca nous surprend presque vu l etat de l engin.

samedi 4 décembre 2010

Rurrenabaque et l´ Amazonie (Parc Madidi)...

05/12 La Paz - Rurrenabaque

On quitte l'hotel de bonne heure et on prend un taxi pour l'aeroport El Alto (25min de trajet ou Sami Naceri dans Taxi n'aurait pas fait mieux).
8h25 on rejoint a pied notre avion, un coucou a helice de 16 passagers (fairchild metro SA227 pour les connaisseurs). L'avion doit faire 1.70m de large pour 1.50 de haut. Nous sommes au 2eme rang et les pilotes laissent le rideau ouvert. On les voit manoeuvrer pendant toute la duree du vol.

Le temps est degage, on prend de l'altitude pour passer par dessus les glaciers, le pilote nous fait passer a quelques centaines de metres du sommet du Huayna Potosi (la montagne a gravir la plus connue du coin, 6088m de hauteur, dont nous avons par manque de temps renonces a faire l'ascension).
Nous laissons les glaciers loin derriere nous pour laisser place a une foret dense et a de larges fleuves marrons. Bonjour l'Amazonie!

Des alarmes et des bip varies sonnent regulierement dans la cabine des pilotes, on croise les doigts ! Comme quoi dans un gros avion on ne voit rien, mais au moins on n'entend rien!

Apres 40 min de vol nous atterrissons sur l'unique piste de "l'aeroport". Elle est goudronnee depuis peu, ce qui est deja pas mal, par contre on traverse un champ en bus pour rejoindre la grande baraque qui fait office de terminal ! Bus qui decharge d'abord les passagers qui repartent sur La Paz avant de nous embarquer. Pas de perte de temps, le pilotes fument et discutent avec le controleur au sol que tout fonctionne bien et c'est reparti !

Il fait deja tres chaud par rapport a la capitale, et nous observons deja nos premiers papillons exotiques.

Le bus nous amene directement au centre ville. On se croirait de retour a Playa del Carmen au Mexique, mais en beaucoup moins touristique. On decide de commencer par faire un petit tour de la ville, histoire de trouver un cafe indique sur un forum, et qui doit nous conseiller sur les agences du coin, mais celui-ci est ferme. On trouve quand meme un hostel pas trop cher avec un ventilateur de plafond, ce qui nous sera bien utile avec cette chaleur.
Liberes de nos sacs nou partons faire le tour des agences. La premiere propose de l'ecotourisme, hebergement chez les gens du coin... le gars fait tres sympa, il a le meme rire que Victor, notre super guide au Perou. On va quand meme faire d'autres agences pour comparer les prix, mais celui-ci nous plait beaucoup.
Une agence nous conseille de prendre un guide specialise dans les treks dans la selva (jungle). Il habite le village de l'autre cote du fleuve, le rio Beni (fleuve qui d'ailleurs debute a La Paz). Nous traversons un grand marche (et profitons pour acheter chacun une grosse tranche de pasteque.Hum...delicieuse!). Il y a une immense barque qui fait la navette. Nous finissons par trouver le guide, mais il se revele nettement plus cher qu'une agence alors qu'il n'y a meme pas d'intermediaire !
Nous finissons par retrourner a notre coup de coeur, Mashaquipe.

On nous a deconseille a plusieurs reprises de faire un tour dans la pampa voisine, car il y a enormement de moustiques en cette saison. Nous decidons donc avec notre futur guide, Luis, de partir une semaine complete dans la selva, ce qui va nous permettre de nous enfoncer plus profondement dans la jungle qu'avec un tour classique, et peut-etre de voir plus d'animaux (car moins touristique).
Nous allons dormir la premiere nuit a Mashaquipe, un campement ou vit une famille en continu. Le deuxieme nuit, ce sera un campement plus rustique, et apres on verra bien !

Les departs se font generalement a 9 ou 10h le matin, pour que le touriste puisse se reposer... nous on est pas franchement des leve tard ici, alors on programme notre depart pour 8h le lendemain.
Apres ca on part acheter des sandales car on va devoir traverser des rivieres dans la jungle.
On retourne ensuite vite fait se changer a l'hotel histoire d'aller a une piscine qui surplombe la ville et qu'on nous a conseille.
Nous prenons donc chacun une mototaxi (place passager sur une moto, il n'y a presque que ca ici!) et zou ! au mirador !
La piscine fait parti d'un petit complexe bar resto et je crois aussi hotel. Il y a seulement un petit groupe de jeunes israeliens au bar et un couple dans la piscine. L'eau est delicieuse et ca fait du bien de ne plus se sentir tout pegueux. En fin d'apres midi, Clement part jouer au poker avec les israeliens... et les plume ! Cela nous payera la soiree sur Rurrenabaque !!
Nous decidons de rentrer a pied a l'hotel, mais en chemin un suisse qui habite en Bolivie depuis plus de 25 ans nous prend a l'arriere de son pick up. Il nous indique un bon resto pour diner, chez Juliano: metissage de cuisine francaise et bolivienne, excellent !!

Lorsque nous rentrons a notre hotel, le gerant nous informe que Luis est passe nous voir et que le depart est avance a 7h du matin en raison d'un "bloqueo". Sans poser plus de question, nous reglons le reveil et partons nous coucher sous la micro brise de notre ventilateur de plafond.

La nuit sera presque aussi chaude que la journee!!


Jour 1 : 06/12 : Rurre - camp Mashaquipe

Le reveil sonne comme prevu a 5h50. Nous revons d'une bonne douche froide (bien sur ici l'eau chaude n'existe pas!)mais dieu sait pourquoi il n'y pas d'eau...
A 6h40, alors que nous finissons nos petits sacs a dos (les grands vont rester a l'agence vu que les prteurs c'est nous) on frappa a la porte. il s'agit de la secretaire de l'agence qui nous dit qu'il faut partir absolument maintenant !! Arrive ensuite Luis qui nous explique qu'en raison du blocus il n'y a qu'un seul bateau qui part dans la selva aujourd'hui et qu'apres on est cuit! En fait le gouvernement veut construire un pont pour relier Rurre au village de l'autre cote du Rio Beni, San Buenaventura, mais les gens d'ici sont contre et donc font un blocus pour un temps indetermine (genre comme il y a eu a Potosi cet ete). A partir donc de 7h ils vont empecher les bateaux de partir, et ils peuvent etre violents !!
On termine donc nos sacs a la hate et pendant que la secretaire se charge de nos gros sacs, nous prenons chacun une mototaxi pour aller a notre embarcation. Celle-ci compte deja 8 touristes d'une autre agence, il ne reste que nos deux places ! Ouf, nous partons !

Les bords de la grosse barque sont a fleur de l'eau, on a vraiment l'impression que s'il y a une grosse vague on peut couler !
Il y a une sorte de brume matinale, ca fait un peu genre "Gorilles dans la brume"... desfois on ne voit pas beaucoup plus loins que le devant du bateau. Le Beni est un fleuve plutot large mais il est tranquille. Luis nous explique qu'en ce moment le niveau est bas, qu'il va monter de 5 metres avec la saison des pluies, et qu'en ete il est beaucoup plus limpide. Les eaux des montagnes ont commence cependant a arriver, ce qui le rend un peu boueux.

Nous faisons un premier arret a une communauté qui vit pas très loin du fleuve et qui nous a laissé au "port" une tige de bananes. Le deuxième arret se fait a l'entrée du parc pour payer les billets. Nous descendons tous du bateau et gravissons quelques marches neturelles (les racines des arbres) pour arriver a une sorte de clairière où se situent la maison des gardes. Au bureau où nous payons les tickets il y a une armoire remplie d'ossements poussiéreux : crane de jaguar, carapace de tortue, et meme un serpent dans du formol en train d'avaler une grenouille!
A l'extérieur il y a un plan 3D du parc, faite en terre et peinte. Un des gardes vient nous expliquer les différentes régions du parc, et Luis nous montre le circuit que nous allons faire en 7 jours.

Nous remontons tous dans le bateau pour rallier notre campement. Une heure plus tard le bateau accoste. Nous sommes les seuls a débarquer, les autres ont leur campement une demi heure plus loin. Il y a beaucoup d'affaires a porter, alors on décide de d'aider et de prendre la tige de bananes. Erreur ! C'est super lourd et pas pratique a porter, d'autant qu'il y a une montée très raide avant d'arriver au camp !
Aux trois quart du chemin je lache l'affaire et Clément porte la tige sur son dos. Il arrive le premier en haut et j'entend des voix qui rigolent et le félicite. Je monte la dernière marche, dit bonjour et alors que je suis Clément, je tombe nez a nez sur... un bébe singe sur une branche. Luis arrive et me présente Juanito, un singe hurleur orphelin. Je n'ose pas le toucher mais Clément arrive, tend le bras et le singe grimpe aussitot sur lui pour lui faire un calin! Il s'accroche avec sa queue autour du cou de Clement et s'aggripe avec ses mains et ses pieds ! Je prend plein de photos puis je prend Juanito avec moi. On dirait un bébé humain, il est vraiment adorable.

Nous faisons un tour de la clairière avec Juanitop. Déja nous voyons un gros papillon noir et bleu fluo, puis une araignée bien dodue, un plan d'ananas avec le fruit dessus en train de murir... il ya plein de bruits, plein d'arbres... et des cigales ! Sauf qu'à la différence de la France elles font plus de 10cm de long et que leur crissement fait mal aux oreilles tellemetn c'est fort !!

Le petit déjeuner est pret : deux pancakes, oeufs brouillés, de la confiture de lait et du thé. Hum... délicieux. Il est 10h30 et Luis nous propose de poser nos affaires dans notre dortoir puis d'aller faire un premier tour dans la selva.
Nous rentrons notre pantalon dans nos chaussures de rando (histoire d'éviter d'avoir des surprises sur les jambes, surtout si c'est venimeux!). Nous enfilons notre chemise a manche longue blanche (en fait le noir attire les insectes), prenons un sac a dos pour mettre de l'eau, la crème solaire et l'anti moustiques, et hop! nous voilà partis à la découverte d'un monde nouveau.

1er détail : il fait chaud. Très chaud, alors qu'on ne voit meme pas le soleil ! Normal me dit Luis, on a 60% d'humidité dans l'air! Ainsi, on se retrouve rapidement complètement trempés de sueur.

Luis nous montre des fourmis qui coupent des morceux de feuilles et qui les ramènent a leur maison en file indienne interminable ("maison qui fait fait quand meme plusieurs mètres carrés de surafce!).
Il y a aussi des fourmis porteuses, elles ramènent la nourriture entre leur mandibules.
Attention aux grosses fourmis noires (inratables, elles mesurent plus de 1.5cm !!!) : leur morsure est extremement douloureuse et dure plus de 4h.
Il y a égeleñent les fourmis rouges, ou fourmis de feu : leur morsure cuit mais ne dure pas plus d'une heure (on en fera chacun la douloureuse expérience dans la semaine).

Luis nous montre également les différentes variétés de bananiers : il y en a 8. Certaines bananes se mangent uniquement en dessert, d´autres servent uniquement dans la cuisine salée : chips de bananes, bananes frites, bananes brouillées mélangées a de la viande séchée...
Il nous montre aussi diférents arbres. Il y en a un qui produit une sorte de lait ( c'est sa sève), un qui produit du caoutchouc... le plus rigolo est l'arbre qui marche : il a une multitude de racines aériennes avec de petits piquants inoffensifs. On dirait tout plein de jambes. Quand l'arbre n'a plus suffisamment de soleil, il penche et se déplace là où il y en a plus : 20 ans pour un mètre !!!
Un autre arbre produit de la sève qui est très vénéneuse. Les indigènes s'en servent pour la chasse. Si on met quelques gouttes dans un mare, tous les poissons présents meurent. Par contre, une goutte sur la morsure de la grosse fourmi noire et la douleur se fait bien moindre.
Il y a aussi un arbre dont l'écorce est excellente en infusion contre la diarrhée et les douleurs d'estomac. Luis en prend pour faire une infusion à Clément qui est en "dérangement" depuis quelques jours. Il nous explique que cette infusion est très forte et qu'il soigne toujours les touristes avec cela !!

Nous arrivons jusqu'à une mare boueuse où les animaux ont l'habitude de venir boire et se reposer. Il ya plein de graines au sol. Luis nous montre celles que l'on doit ramasser et qui vont nous servir le lendemain pour faire de l'artisanat local (des bijoux). Ce sont comme des cerises mais marron clair, et le noyau qu'elles renferme est noir et très dur. Ils serviront a confectionner un collier.

Nous repartons direction le campement et arrivons pour le déjeuner. Nous rencontrons deux filles de Montreal et un australien. Ils sont en train justement de faire de l'artisanat. Nous restons un moment avec eux puis allons manger tous ensemble. Après le repas, nous jouons un moment avec Juanito puis nous repartons nous promener dans la jungle.
Luis nous montre d'autres arbres, d'autres insectes. Il y a la liane étrangleuse, qui emprisonne un arbre et lui pompe sa sève jusqu'à ce qu'il meure.

Au retour du campement, il est temps de prendre une bonne douche froide avant que la nuit ne tombe. En effet, il n'y a qu'un générateur à pétrole qui a une autonomie de 3h, et puis la lumière ca attire les insectes et ici ca ne donne pas envie... Déjà aux toilettes il y a une sauterelle presque ausi grande que ma main. Prendre une douche est la meilleure chose de la journée, ca fait vraiment du bien de s'enlever la couche de transpiration de la journée !

Après cela nous repartons nous amuser un moment avec Juanito, puis allons gouter : bananes chips et pop corn, mais personne ne touche au pop corn !! Nous discutons un moment autour de la table avec Luis et Wilmar, le gars qui habite ici et qui est également guide.

La nuit tombe. Vient l'heure du repas puis Luis nous annonce qu'après nous allons faire un tour nocturne dans la jungle. Je lui demande si ce n'est pas dangereux, il me répond qu non, que nous allons rester à proximité du camp. Je lui demande ensuite qu'est-ce qui est le plus dangereux dans la jungle ? Les serpents ! Il n'y en a pas beaucoup mais 3 variétés sont mortelles : le fameux serpent corail, un qui est marron, et un qui est couleur de feuilles mortes.
Avant de partir il faut que j'aille aux toilettes : grave erreur !! Wilmar a mis la lumière a la nuit tombée, et l'endroit regorge de scarabées, cigales, sauterelles, et autres insectes volants inconnus... Autant dire que je ne suis pas rassurée de pousser la porte des toilettes, surtout quand l'australien ressort de celles d'à coté et me montre le cadavre d'une énorme araignée qu'il vient juste de tuer non loin de la cuvette...

Nous partons avec nos lampes frontales a la main (histoire de ne pas se prendre uine cigale dans la figure) a la découverte de la vie nocturne (il est...20h). Les fourmis sont toujours là, des papillons de nuits viennent dans la lumière de nos lampes. Des grosses cigales viennent se cogner à nos jambes, et là ca devient moins marrant puisque n'oublions pas leur taille gigantesque). Nous arrivons à un mirador où nous restons un moment pour regarder les étoiles. Le ciel est vraiment magnifique, car la lune est encore cachée par es arbres. Nous prenons ensuite un autre chemin histoire de nous "enfoncer" un peu dans la jungle.
Après un palmier sur notre gauche, il y a une grande toile avec une grosse araignée en son centre : elle doit mesurer 10 cm de diamètre, un peu velue à poils courts, et son abdomen ressemble à une carapace, mais ca donne pas envie de toucher voir si c'est dur ou non ! Luis attrape un insecte et le jette dans la toile, et parès un court instant l'araignée se rue dessus, le tue et l'emmaillote dans sa soie. Quand nous repasserons une demie heure plus tard, il n'y aura plus de trace du repas !

Nous continuons notre route et nous asseyons sur un vieux tronc d'arbre histoire d'écouter les bruits de la jungle. Assis dans le noir le plus complet, c'est pas franchement rassurant, surtout quand on vient de voir le genre de bébettes qui y vivent ! On entend des oiseux et des singes nocturnes, et toujours les fameuses cigales. Elles ne vont d'ailleurs pas tarder à mourir car le mois de décembre marque la fin de leur saison.

Nous finissons par rentrer. Alors que Luis nous souhaite la bonne nuit, j'éclaire le sol non loin de la porte de notre chambre et pousse un cri : un serpent ! Il est pas bien grand, une quarantaine de cm, mais il est bien de la meme couleur que le serpent corail : ATTENTION ! nous dit Luis, peligrosso (dangereux) ! Sachant qu'il peut aisément passer sous la porte de notre chambre, nous l'aidons avec un baton àretrouver le chemin de la jungle.

Il s'agit ensuite de faire l'ultime tour aux toilettes avec la lampe torche et tous les insectes qui grouilllent encore (les lumières ont été éteintes juste avant qu´on parte se promener).
Arrivés à notre lit, nous constatons que notre moustiquaire a eu des fuites. Il s'agit donc maintenant de tuer les deux sortes de guepes qui s'y trouvent, et de décrocher avant tout la sauterelle et la cigale. Clément veut essayer de tuer la grosse cigale, car elle n'arrive pas bien a voler et fait beaucoup de bruit, mais je lui déconseille : elle va dépasser de sa chaussure et ca va faire un bruite gateau sec (cf Indiana Jones) ! Un bon coup de pied suffit a la mettre hors jeu.

Une fois sous la moustiquaire je fais pas la fière. Il y a encore deux grosses guepes (genre 2 a 3 cm de long, une couleur moutarde et une marron) qui nous tiennent compagnie. Ce sera Clément qui sera en charge de les écraser dans une de ses chuassettes...

Nous éteignons la lumière. Il y a plein de bruits bizarres, parfois une cigale cogne notre moustiquaire. Le lit est pas bien large et surtout pas bien long, nous n'osons pas étendre les pieds de peur de déborder la moustiquaire. Clément passe une bonne nuit mais moi je me réveille très souvent et pas franchement rassurée.


Jour 2 - 07/12 - CAMP DE MASHAQUIPE / PREMIER CAMPEMENT

La cabane ne possédant pas de volets (ni de vitres d'ailleurs, uniquement des moustiquaires et encore pas partout), le jour nous réveille. Ca fait du bien de voir autour de soi ! J'inspecte ma peau et les draps, à première vue pas de piquouze suspecte ni de morts dans les draps !

Nous tapons bien nos chaussures avant de les enfiler, on ne sait jamais ! Il doit etre aux alentours de 7h30 quand on se leve mais il fait deja bien chaud (la nuit la temperature descend tres peu).

Apres le petit dejeuner nous attaquons la confection de bijoux : avec une grosse graine de la taille d un abricot mais de forme oblongue, Luis la scie en deux. A l interieur il y a une grosse larve, il nous propose de la manger en nous disant que c est bon, nous refusons poliement (pas encore pret pour ca!).

La graine sera decoupee en 3 tranches avec lesquelles nous confectionnerons 3 pendentifs, en y ajoutant des graines noires luisantes (taille de pois chiche) on pourra faire les 3 jolis colliers en entier.

Ensuite confection d anneaux, toujours a base de graines. Le travail est fastidieux car cela demande de multiples poncages mais le resultat est surprenant.

Pendant que nous travaillons a realiser les bijoux nous discutons avec Wilma (notre hote), Luis et Jamie (un australien) et nous n oublions pas de papouiler de temps a autre Juanito !

L heure du repas arrive, puis s'ensuit une heure digestive dans les hamacs.

Premier vrai depart a la decouverte de la jungle ...

Nous serons accompagnés cette semaine de Darwin, qui sera notre chef cuistot (il est également guide).

Nous voilà parti vers notre premier campement, d'après Luis plus rustique que le camp de Mashaquipe. Apres 3h de marche, un toucan et un singe siffleur (nos deux guides imitent tr`s bien le cri du singe), nous arrivons. Il s'agit de 3 toits de plastique bleu : la cuisine, le réfectoire et la chambre.

Pendant que Darwin se met aux fourneaux, nous cherchons du petit bois puis nous installons au sol une grande bache pour isoler et nous tendons les moustiquaires sur nos tapis de sol. Les baños se situent a 50 m plus loin, il s'agit d'une cuvette en bois sous un toit en plastique, c'est carrément plus rustique que Mashaquipe !

Un peu plus tard arrivent l'australien et son guide Ismael ; Darwin nous prépare un thé avec des biscuits et nous papotons jusqu'au diner, et mene après. Avec la nuit il y a de nouveau beaucoup d'insectes autour de nos lumières, et meme des lucioles. Ismael en attrape une pour nous montrer ses différentes lumières. En effet, elle possède 2 points vert fluo sur le dessus et quand elle vole et qu'elle se cambre apparait alors le dessous de son estomac (qui brille orange) !!

Quand vient l'heure de se coucher, il s'agit de rentrer le plus vite possible sous la moustiquaire que Luis nous a gentiment bien bordé. Le sol est bien dur malgré les tapis de sol, mais nous passons une nuit relativement bonne. Il s'agit juste de ne pas penser que nous sommes isolés de la jungle que par une simple moustiquaire et que dehors rode le jaguar (mais nos 3 guides nous ont rassuré, le jaguar n'attaque que les personnes seules)!!!


J3 - 08/12 - PREMIER CAMPEMENT / DEUXIEME CAMPEMENT AU BORD DU RIO IDILIO

A suivre !!



Boliviem Selva amazonienne

vendredi 3 décembre 2010

Coroico - Camino de la muerte en VTT

Normalement en plus de nos photos on devrait avoir le T-shirt j´ai descendu le chemin de la mort et je suis toujours en vie.

Plus de news demain soir.

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04/12 - De retour de la descente. Journee adrenaline et frissons.

9h du mat. On nous pose a 4700m, route goudronee, au milieu des voitures.
Il grele, visibilite oscillant entre 20 et 35 metres (groupe de francais et de japonais).

On nous indique qu il faut rouler a un pas de la ligne blanche a l interieur de la route. Rien que le temps de derecevoir les consignes on est deja bien congele.

On demarre, la route est une pure descente avec une pente bien prononcee.
15km a se prendre grele et flotte gelee au visage, la route est detrempee, avec la circulation on a un peu peur... Rapidement les doigts se gelent et appuyer sur le frein devient une epreuve. On est trempe, on se les caille, et on a la petoche.

30 minutes de descente, on passe deux points de controle (police), puis on remonte dans les vans, velos sur le toit pour remonter un peu en altitude et aller chercher la partie sympa du chemin, celle en terre et pierre.

Toujours de la pluie mais moins forte, 3h de descente a fond les ballons, sur chemin caillouteux. On apprecie d avoir pris les velos hauts de gamme avec full suspensions et freins hydroliques.

En descente le precipice est sur le cote gauche alors pour que les camions puissent se croiser, le sens de circulation est inverse. On roulera donc a gauche cote precipice. Autant dire que les premiers virages a droite (le vide en fasse de nous) on les prendra cool, puis petit a petit on augmente le rythme et on met la gomme !

Plus on descent plus le temps s eclarcie et l atmosphere se rechauffe. A mi chemin on retire les surpantalons en K-Way et la veste.

On traverse de gros ruisseaux de 10m, on passe sous des cascades (ca mouille !), plus bas le decor devient tropical : vegetation luxuriante.

Devaler les virages en epingle dans ce decor est un vrai regal.

Pas de gamelle (pour nous !) Lolotte a la fin en pleine confiance, ne touche presque plus au frein (on a du tordre les 50km sur chemin bien degueu), elle roule dans la trace de la roue droite des camions (celle proche du grouffre) puis en sortie de virage nettoies les graviers a ras du bord. Pas froid aux yeux la p´chotte !

J´arrive a la rattrapper mais il faut cravacher !

On arrive a 13h30 a Coroico a 1500m d altitude, on vient de se descendre 65km, on a les mains un peu fatiguees, l adrenaline redescent doucement, une douche chaude puis un bon repas plus tard, le shoot est passe, on realise ce que l on vient de faire.

On aura un tour de rab´ en demandant au mini-bus de reprendre cette route pour le trajet retour qui nous ramene a La Paz.

Bolivie, Coroico - Camino de la Muerte

La Paz - Capitale la plus haute du monde

Nous sommes depuis jeudi a la Paz.

Deux jours de visite, et demain samedi nous allons partir au camino de la muerte. Route de la mort, descente de 5000m a 1000m en VTT. 63 km de route puis de chemin de terre borde de precipices. Pas d inquietude on va prendre une agence serieuse avec de bons VTT et on ne roulera pas a tombeau ouvert.

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Nous aimons bien cette capitale, c est super vivant, colore, un peu speed mais on s y sent bien.

On a visite musee, eglise, marches (dont le marche aux sorcieres, appreciez la photo des fetus de lamas seches...) et les principales places de la ville.

En revenant de l amazonie, on verra si on y reste un peu plus longtemps.

Bolivie, La Paz

mercredi 1 décembre 2010

Lac Titicaca et ìle de Amantani

ENFIN LE RECIT SUR LE LAC MYTHIQUE !!!

PUNO - ILE DE AMANTANI (lac Titicaca) 29/11

Nous arrivons apr`s la succession de bus, un peu vannés mais bien motivés pour ne pas rester à puno (c'est grand et pas très joli). Ville portuaire peu accueillante. nous prenons 1h pour regarder sur internet comment on peut visiter le lac sans suivre les circuits touristiques classiques.

La préparation de notre repas du nouvel an passe avant le rattrapage de notre retard sur le blog !
Suite l'année prochaine !!!



Perou/Bolivie - Lac Titicaca

lundi 29 novembre 2010

Trek Canyon de Cotahuasi

Superbe trek !

Arequipa - Cotahuasi 24/11

Une fois n est pas coutume, grosse grasse matinee - leve 10h !
On traine tellement sous la douche qui cette fois est reellement vraiment chaude qu on est a la bourre pour rendre la chambre a 11h.

On laisse nos gros sacs a l hotel et on va rendre visite a Pablo (de l agence Pablo...). Il est le Monsieur Cotahuasi sur Arequipa. Nous lui expliquons que nous souhaitons faire le trek sans agence et verifions avec lui où il est possible de sse faire heberger et preparer a manger. Nous lui demandons pour la carte du canyon mais il n a qu une carte format A1 de 2m de long qui ne rentrera pas dans nos sacs.
Nous voyons aussi avec lui ce que nous pouvons amener aux familles sur place.

Nous prenons un taxi et nous rendons au terminal de bus pour bloquer les places de bus du soir, nous demandons au taxi retour de nous poser au marche.
Nous sommes hyper attentifs sur le choix du taxi car nous avons ete plusieurs fois mis en garde sur des #faux taxis# vrais detrousse touristes. Chaque portiere du taxi doit etre immatriculee et la carte du chauffeur doit etre visible sur le tableau de bord. Pas d incident pour nous, nous ferons bien attention.

Repas au marche, achat d un second petit sac a dos, emplettes pour le trek et petite visite a Juanita (momie de 550 ans degelee par l irruption d un volcan).

Re hotel (prendre les sacs), re taxi jusqu au terminal, et on monte dans le bus qui doit nous conduire en 12h a Cotahuasi. Sur les 12h, seules les 6 premieres sont sur route goudronnee.

La route qu emprunte le bus est assez hallucinante, paysages lunaires, desertiques faisant tantot passer a la death valley californienne tantot au desert Tattoine du 1er star wars.

Quelques carrieres, des oasis de plus en plus espaces, des elevages de cochenilles sur des figuiers de barbarie.

Rapidement le decor devient 100/100 mineral, canyons peles, etendues sableuses a perte de vue. La route zigzague entre de gros rochers sur l etendue plate (on se demande un peu ce qu ils foutent la...)

On essaye de dormir mais ca serait plus aise sur une machine a laver en plein essorage.

Nous entrons dans cotahuasi il est 3h du matin. On decide de se prendre une chambre pour se reposer un peu. Le premier hotel trouve sera le bon.

Cotahuasi - Lucho - Charcana 25/11

Leve 8h20, Lolotte emerge doucement, je vais faire un tour dans le village pour prendre les dernieres infos. Le trek peut se faire de plusieurs manieres, nous avions lus que beaucoup de personnes font un aller-retour vers Vellinga. Nous optons pour un itineraire rallonge avec une boucle. Nous nous faisons une fois de plus confirmer ou il est possible de manger et de dormir car nous partons un peu en short. Premier trek peruvien sans guide / agence / ou toute forme d organisation exterieure. En solo.

Nous ne prenons sur notre dos que le strict minimum (1 jeu de sous vetements, k-way, maillot, creme solaire, 1 pull, barres de cereales et fruits secs, eau, et ce que nous amenons au familles - fournitures scolaires, cremes nivea...)

Le canyon est tres etendu, certains villages sont espaces de plus de 30km. Notre boucle commence par la communaute de Charcana mais ce n est pas atteignable en 1j de marche, un collectivo s y rend tous les apres midi a 15h depuis cotahuasi.

Nous n allons pas nous tourner les pouces la journee et montons dans un autre collectivo a destination de Lucho (village repute pour ses sources d eaux chaudes).

Sur la carte ca parraissait proche mais il faudra presque 1h pour y arriver, ca valait le coup. Grand mur de cloture aux vitre opaques, nous entrons. On nous fait visiter les differentes piscines (1 en exterieur, une semi couverte, une en interieur).

C est plutot grand, il n y a pourtant que 5 client(e)s dans tout le complexe. Le soleil tape, il fait vraiment chaud, nous ne tardons pas a aller a l eau. Au premier orteil trempe ca annonce la couleur, les piscines sont +/- a 40 degres - Une baignoire bouillante geante, TROP BON !!

On se prelasse sans moderation dans les piscines, il y a un service de restaurant, on commande 2 lomos saltados que nous mangeons en maillot.

Nous aurions bien continuer longtemps la trempouille mais le temps nous rattrappe. On est devenu des pro du collectivo, on retourne sur la route pour attrapper celui qui redescend a Cotahuasi.

On fait le stock de patisseries et d eau minerale et montons dans un nouveau collectivo pour celui qui va a Cahrcana.

Au sol dans le van de gros sacs de 30 et 40 kg (le van a aussi pour fonction de ravitailler les communites). Nous nous asseyons sur les sieges du fond (en fer). Parti pour 3h30 a se faire aplanir les fessiers.
Une dizaine de personnes dans le collectivo dont 2 trekkeurs suisses germanophones que nous reverrons plus tard et avec qui nous ferons une partie de la route.

Arrive a Charcana, nous demandons a rencontrer la Señora Candalaria mais elle part a l aube a Cotahuasi (avec le retour du collectivo). Nous faisons le tour du village et finissons par trouver une chambre. Par contre la famille ne propose pas de repas, elle nous indique une voisine qui est absente pour le moment. Nous questionnons pour louer des chevaux pour la premiere journee (un aller retour au sommet du canyon). On nous recommande la Señora Luz Torreblanco dont la maison est au bout du village. Avec son mari (un peu + de 50 ans) ils seront adorables, et s occuperont de trouver les chevaux, de nous faire chacun des repas ... Nous retrouvons dans leur maison les deux suisses qui ont installe leur tante dans le patio. Nous faisons connaissance avec Rafi et Ronny (Alias Papa Noel). Rafi est arrive a Lima il y a quelques semaines ou il a rencontre Ronny qui lui vadrouille depuis 2 ans 1/2 (dont 6 mois en jumgle amazonienne). Nous comptons faire le meme circuit dans le canyon.

  • J2 Aller retour a l Arco de Piedra
  • J3 Chacana - Picha - Quechualla (fond du canyon)
  • J4 Quechualla - Vellinga - Cotahuasi

Le soir est deja bien la, la Sra Luz nous prepare une bonne soupe minute (pates, viande ...)
Nous discutons jusqu a 21h avec elle, son mari et les suisses (de leur vie, du village ... de tout).

Nous nous donnons rendez vous a 8h le lendemain pour petit dejeuner et recuperer les chevaux. Nous retrouvons notre chambre rustique dont le lit 2 places a le matelas en forme de hamac. Y a un wc et un lavabo, on va pas se plaindre ...

Charcana - Arco de Piedra - Charcana 26/11

On retrouve tout le monde pour le petit dejeuner chez la Sra Luz. Le mari est absent, il travaille a la mairie de 6 a 9 en semaine avant d aller aux champs s occuper de leurs plantations de patates, de leurs 2 anes, 4 vaches ...

Au menu, lait a l avoine, petits pains du village et confiture de fraise. Les suissent partent les premiers a pied. Nous attendons les chevaux. Finalement arriveront un cheval et une mule et un jeune Rosando qui nous accompagnera. Lolotte monte le cheval (dans le role de Don Quichote) et moi la mula (Sancho Panza).

Le chemin grimpe sec, on s agrippe a la criniere de nos montures et nous nous faisons promener. Toutes les heures nous marchons 15-30 minutes pour reposer le cheval et le popotin.

3h30 + tard nous arrivons au sommet, nous crions pour faire revenir les suisses en train de partir on ne sait pas trop où. Nous ouvrons le tupperware de la Sra Luz et nous regalons de bonnes pates bologneses. Repas avec vue splendide sur le canyon. Quelques nuages au loin assombrissent le paysage mais malgres les +/- 4700 m il fait doux.

Chevaux attaches nous crapahutons pour voir l arche de pierre. Quelques photos puis redescente - c est tape cul sur le cheval car le chemin est souvent compose de marches assez hautes.

Arrivee au village on rend les chevaux et on va se boire une Cusceña brune place des armes, un peu tiede mais on apprecie le moment.

Repas du soir delicieux et soiree avec les memes qu hier. Bonne ambiance.
Nous finissons par aller nous coucher la position assise etant un peu douleureuse.

Charcana - abords de Picha - Quechualla 27/11

On se prepare, on regle la famille qui nous a heberge (nous ne les avons presque pas vu). Nous retournons chez Luz pour le petit dej. Creme de mais delicieuse (puree de mais, fromage, herbes).

Les adieux s eternisent, ils nous indiquent des reperes pour le chemin puis un peu triste nous les quittons.

Nous avions deja experimente ce qu un peruvien appelle un chemin plat : un chemin dont les montees et descentes se compensent...

3h a longer le canyon, vue splendide sur l autre versant. On croirait a une palette de peintre geante. Couleurs de roches incroyables.

Des champs de cactus dont certains depassent les 4-5m. Le sol est terreux ou sableux, ca amortit nos pas et remplit nos chaussures.

1/2h de pause a attendre Rafi aui peine un peu sur le chemin avec son attirail sur le dos.

Les 3h30 suivantes vont nous conduire au fond du canyon. De grandes descentes sur des pierres sabloneuses (casse gueule) on est content de ne pas etre charge.
La descente offre de nouvelles perspectives sur le canyon. Les varietes de cactus changent au fur et a mesure que nous descendons en altitude.

La chaleur monte, les dessous de pieds, les chevilles, les genoux chauffent. Descendre quand le terrain est accidente et glissant est moins facile qu il n y parrait. Pour nous, car une fillette peruvienne nous doublera (en petites foulees) en sandalette en tirant son ane. Dans la meme descente nous assurons chacun de nos appuis pour ne pas nous retrouver sur les fesses.

Nous rejoignons le fleuve. Lolotte fait une pause, moi j en profite pour m y baigner (nu, je sais pas si ce detail fera augmenter l audience du blog...). L eau est fraiche mais dehors il fait tellement beau qu il est facile d y rentrer, et le sechache prend 5 minutes.

Nous traversons le pont et attendons les petits suisses les pieds dans l eau.

La paire de km pour rejoindre le village sont hallucinants. Apres une journee aux decors desertiques nous passons a un oasis de verdure ou poussent fleurs et arbres fruitiers exotiques (bananiers, manguiers, avocatiers, orangers, citroniers, figuiers, vignes et nombreuses especes non identifiees).

De grands jardins cultives mais pas beaucoup de maison, 35 personnes vivent dans le village, nous ne croisons presque personne.

Nous trouvons un jeune homme de 25 ans (Raphael) qui nous hebergera. Il nous installe sur les chaises de son patio. Il nous explique qu il vit du vin qu il produit a Ushua, je lui commande une bouteille, le suisse me glisse a l oreille que ce n est pas une bonne idee.

La bouteille de "vin" arrive, couleur marronatre, servi dans une calebasse en bois en forme de pipe. Nous decidons de passer au dela des apparences et de gouter avec un nez objectif. Nous versons le liquide, goutons et felicitons notre hote pour l originalite du recipient... Le gout ressemble un peu a de la cartagene. On sent bien le raison, l alcool et le sucre.

Toute la soiree Rafael nous passe du rock / punk espagnol, en ponctuant chaque debut de chanson d un "ca vous plait ?" Il joue lui meme dans un groupe de rock.

Il explique qu il a herite de la maison (et surement de quelques soles), sur le toit panneaux solaires rechargent deux batteries de camion sur lesquelles sont branchees une chaine hifi et une ampoule.

Le soir tombe, nous continuons a tchatcher avec les suisses, Rafael prepare les truites frites, nous en mangerons 3 belles chacun. Nous mangeons tous ensemble et discutons berce par du rock hispanophone.

...

Il nous installe dans une petite chambre avec deux lits (structure en metal, planches en bois en guise de sommier, matelas de 5cm d epaisseur). C est spartiate mais on s en satisfait.

Premier incident du voyage, Lolotte decide de partir faire un dernier pipi dans la cabane au fond du jardin, sauf qu a mi chemin dans le jardin (il fait nuit, elle avance a la frontale), elle rencontre le gros de chien au fond du jardin et se fait mordre. Un joli bleu, il ne lui a pas emporte de morceau (voir photo sur album titicaca).

Quechualla - Vellinga - Cotahuasi - Arequipa - Puno 28/11

Lever 4h30, on controle l'allure de la morsure. Un joli bleu est en train de se former mais ce n'est pas trop moche. On rassemble nos affaires et on rejoint la cuisine. Rafael prépare du riz et des oeufs pour le petit déjeuner. On mange puis on règle notre visite puis lui demandons quelques repères pour le chemin à suivre. Les suisses finissent de déplanter la tente, on discute encore un peu avec Rafael mais l'heure tourne il est 6h. Il va falloir cravacher pour attraper le seul collectivo de la journée qui rallie Cotahuasi de Velinga. Nous profitons que le village soit boisé pour trouver deux batons (surtout pour l'éventualité de nouvelles rencontres canines).

Marche rapide au fond du canyon en suivant le fleuve. Le soleil est encore bas, on est bien à l'ombre et on peut avancer à la fraiche.
On laisse des cascades et traversons plusieurs fois le fleuve pour passer du coté praticable. Des locaux à dos de mule nous dépassent, nous les saluons et échangeons quelques mots.

Malgré le rythme soutenu nous profitons de ces chemins. 8h le soleil nous arrive dessus, nous rencontrons les premières maisons ainsi qu'une dame agée qui suit le meme chemin que nous. Elle nous confirme que nous approchons de Velinga. En discutant nous l'informons de notre intention de prendre le collectivo pour rejoindre Cotahuasi. Elle nous incite à ne pas perdre une seconde, elle pense que l'heure de départ est 8h30 (il est 8h15) et Velinga surplombe le canyon de plusieurs centaines de mètres. 1km de cote a fond les ballons, nous arrivons juste avant 8h30. OUF ! il ne partira qu'à 9h mais il est déjà bien plein. une dame me propose de m'asseoir à coté d'elle, mais Clément moins chanceux se tapera tout le trajet debout /idéal pour profiter de la vue sur les précipices que nous longeons). La capacité du van est de 20 personnes (cela comprend les personnes debout). Nous arriverons à plus de 40 à l'intérieur plus 3 ou 4 perso0nnes sur le toit !!

Au passage d'un ruisseau asséché, le chauffeur cale, nous repartons en arrière, les freins ne parviennent pas à arreter le véhicule, le van surpeuplé commence à s'agiter. Tant bien que mal il redémarre et passe la première, ca sent l'embrayage et le frein grillé mais on finit par s'arreter puis repartir... re Ouf !

On arrive à Cotahuasi trop tard pour pouvoir retourner aux bains de Luicho. Nous mangeons au marché puis baladons avec les suisses. Le premier bus pour arequipa est à 16h30. Nous passons à l'hotel récupérer nos sacs et tentons le coup pour savoir si nous pouvons prendre une douche. Ils acceptent. Moment très agréable que de pouvoir se décrasser et se désabler.

Tout frais nous décidons d'enchainer les bus pour rejoindre les abords du lac Titicaca : 3h15 Velinga - Cotahusai (9h-12h15)
10h Cotahuasi - Arequipa (16h30-3h45)
6h30 Arequipa - puno (4h15-10h45)

Heureusement pour le dernier bus nous trouverons un bus cama (couchette = dossier du siège qui s'incline à mort) où on pourra récupérer un peu.

Perou, Cotahuasi

dimanche 21 novembre 2010

Arequipa - Preparation trek Cotahuasi

Le periple se poursuit encore au Perou (on va avoir du mal a quitter ce pays qui nous regale tant).

On devait partir cette nuit (dimanche a lundi) mais la turista ou un truc du meme genre a rattrapé Clément, l´hotel ou on logeait nous a preté une chambre cette apres midi et finalement on y reste cette nuit histoire que le petiot se repose... rien de grave, ne vous inquietez pas !

On remet donc notre depart pour Arequipa a demain soir, en espérant que le bidou de Clément ira mieux!

22/11 : du coup journee de repos, je vais bien, on partira ce soir pour Arequipa en bus couchette (+/-10h de trajet).

On a nos tickets en poche pour un bus cama (lit) qui nous amene a Arequipa demain a 6h du mat.

De la on devrait visiter la ville blanche et preparer les quelques jours que nous comptons passer dans le canyon de Cotahuasi (canyon le plus profond du monde). On va ranger les vestes et les duvets prevus pour du -20 degres et ressortir les marcels !!

On est en train de regarder les details mais ca a l air chaud et facile, on devrait le faire en trouvant les hebergements sur place chez l habitant, plusieurs personnes qui ont raconte leur passage disent que c est possible.


23/11 : Trajet impec pour rejoindre Arequipa dans des conditions parfaites : bus couchette hyper confortable. Dans l etage inferieur du bus siege inclinable a presque 90 degres. De plus nous ne sommes que 3, cela est peur etre du au fait que la place coute le double...

Un peu avant 5h du matin quand le bus entre dans Arequipa on dort comme des bebes.

Au programme de la journee : visite de la ville et du couvent.
On doit partir sur Cotahuasi demain apres midi rouler apres midi et nuit pour y arriver jeudi au petit matin et demarrer le trek.

Perou, Arequipa

samedi 20 novembre 2010

Trek - Tour de l' Ausangate

16/11 - Ausangate Trek J1 - Cusco - T'inki - Upis

Leve 4h (la nuit a ete courte), les yeux un peu colles on rassemble nos affaires et on rallie le point de rendez-vous (le Jacks Cafe a 5 min de notre hotel)

4h30 il fait nuit mais pas froid, le Jacks est ferme, on fait connaissance de nos co-trekers. On sera 8, un couple d ecssais, un de hollandais, un new yorkais et une espagnole. Tout le monde a entre 25 et 35 ans.

Miguel (notre guide) et deux taxis viennent nus prendre, on rejoint un terminal terrestre assez eloigne du centre. A 5h nos sacs sont sur le toit et on prend la route de T inki (village qui sera notre point de depart pour le trek). Route goudronnee sur presque tout le trajet, tellement inhabituel qu on profite du calme et on fait un petit somm´. En fond un best of de reprises de chansons de lovers a la sauce sud-americaine.

Sur la derniere heure, les reliefs s elevent, les glaciers nous entourent presque.
Arrive a T´Inki on rencontre le reste de l equipe (1 cuisto Domingo et 2 commis Alberto et Basilio).

Une petite heure pour charger les 5 chevaux qui porteront toutes les affaires, un 6eme sera scelle en cas d urgence si un de nous ne pouvait plus marcher.

Nous commencons la marche, de n avoir que nos petits sacs su le dos nous avons l impression d etre en apesanteur. On traverse le village et prenons la direction de la plaine d Upis au pied de l Ausangate.

Le chemin est facile, majoritairement plat, la montagne et ses glaciers grossit petit a petit face a nous. Le temps est superbe, nous marchons en manches courtes (+/- 4000m).

L equipe (cuisto-commis et chevaux) qui nous avait depasse ont installe au bord d une riviere : tente pour cuisiner et en plein air, tables et chaises. Ils nous ont mijoté u bon petit repas, thé chaud, entree, plat, desert ... Bien loin de nos habitudes de 2 repas par jour majoritairement composes de patates !

Nous passons un premier col (4600) puis redescente gentille vers l´aire de camping. Superbe panrama sur le glacier. A quelques pas de nos tentes, les sources d eaux chaudes naturelles. Elles se melangent a l eau de la riviere (froide) pour remplir une petite piscine du coup juste tiede. Le soir (+/-4200m) il fait assez froid pour que seuls les hollandais tentent de s y tremper (ils tiendront moins de 2 min)


Une grande tente est accolee a la tente de cuisine, elle servira pour ue l on s y retrouve et qu on prenne les repas (double gaz de cuisine, lampe a gaz... tout confort). Les commis ont egalement installe les tentes de tout le monde, le matos est en super etat on devrait affronter sereinement les nuits qui prommettent d etre fraiches.

Dans la tente commune, on nous sert the + pop corn, soupe, truite frite, dessert au chocolat... On comprend que ca va etre un Trek dans des conditions 4*




17/11 - Ausangate Trek J2 - Upis - Laguna Ausangate Cocha

Reveil 5h30. On remballe nos affaires. On est en forme, la nuit a ete fraiche mais on est equipe et on sait s y preparer. On dort habille dans le duvet + sous duvet en soie. Le matin l exterieur de la tente est recouvert de glace (ca sera le cas toutes les nuits).

Petit dej avec fruits frais (papaye, banane, ananas, raisins) pains grilles, cereales. On hallucine un peu de la profusion et de la diversite.

On part ver 7h30, plaine avec elevages d Alpacas. Nous continuons a nous rapprocher du mont Ausangate, passage d un col a 4700m en pente douce. Arrive au sommet on peut apercevoir une serie de Lagunes dont certains aux couleurs bleutees.

Nous longeons les lagunes pour apercevoir une montagne rouge orangee de toute beaute. Nouveau repas 4*.
Le groupe lambine un peu, mais les distances a couvrir chaque jour sont assez faible -12/15km par jour. La seule difficulte serait l acclimatation a l altitude et pour nous ce n est plus un probleme !

Beaucoup de pause ou Miguel (guide) nous explique la region, les coutumes etc...

Nous continuons de tourner autour de l Ausangate, nouvelles lagunes, nouvelles montagnes (certaines ressemblent a des dunes de sable geantes). Nous sommes tout proche du glacier et la temperature s en ressent. Le ciel reste clair, parfait pour marcher et prendre des photos. L ecossaise et le couple de hollandais sont un peu malade, on profite du rythme lent pour apprecier les paysagse magnifiques (on en prend plein la vue).

Pour courroner le tout le campement est au pied du glacier, en premiere ligne sur les cascades qui alimentent les lagunes.

Le soir on rejoint rapidement la grande tente commune pour s y rechauffer avec un the. Les ecossais ont eu la bonne idee d amener un peu de vin chilien, on trinque au montagnes. Bon repas du soir, le chef fait des preparations sur ses rechauds qu il nous serait difficile de refaire dans une cuisine de restaurant. Bonne ambiance dans le groupe. A 8h30 on remercie l equipe et on fonce se mettre au fond des duvets. La veille on s est couche par -8, ce soir avec le vin chilien ca parrait plus chaud.





18/11 - Ausangate Trek J3 - Laguna Ausangate Cocha - Laguna Ticllacocha

Reveil 5h20, on applique le rituel (tout replier, rentrer les affaires dans les sacs, proteger les sacs avec les plastiques etanches). On va dans la tente commune prendre le petit dej. Tout le monde n est pas aussi efficace que nous a ces heures matinales. Apres un peu d attente sous un ciel entierement bleu on nous sert le ptit dej : oeuf et bananes frits, magnoc, pain grille. On fait le plein d energie parce aue c est auujourd hui que l on va franchir le col le plus haut du periple (a 5200, le destin voudra que que ca se passe auterment...)

Tentes deplentees, affaires chargees sur les chevaux, nous commencons la marche . Pour aller vers le col ca monte pas tres fort mais avec l altitudes certains ont du mal. Pour nous ca parrait assez facile, on demande au guide si on peut rejoindre le glacier a pied et apres retrouver le groupe en haut du col. Il nous donne de tres breves explications sur comment l atteindre et nous quittons le groupe et partons a grandes foulees vers le glacier.

Vite apres avoir quitte le sentier, nous comprenons que nous ne savons pas par ou passer. Le revetement pour continuer d avancer se fait de plus en plus inhospitalier. On decouvre a chaque passage de nouveaux obstacles : mur en pente raide a escalader, petites pierres qui partent en eboulis sous nos pas, rochers terreux friables et glissants. Nous passons 1h30 a galerer, une partie du temps a 4 pattes, certaines parties relevent persque de l alpinisme. Nous continuons notre approche sans oser se poser la question du retour. Nous finissons par avoir un visuel du glacier au dessus de nous puis nous l atteignons. Quelques photos pour immortaliser le moment puis nous commencons a reflechir : comment rejoindre le groupe. Nous essayons dans un premier temps de contourner le sommet pour rejoindre le sommet : un pan de roche vraiment abrupte nous dissuade d essayer (option vraiment trop dangereuse). Nous revenons sur nos pas et decidons qu il sera plus facile de continuer a monter jusqu au sommet du col face a nous en esperant que nous pourrons redescendre par l autre cote. Retour a 4 pattes sur les pierres qui se defilent sous nos pieds. 30 minutes apres nous atteignons le sommet, nous apposons notre pierre sur le cairn. Nous pouvons voir l autre cote, notre groupe nous attend, nous descendons en footing, l autre face est bien moins pentue. Miguel nous indique que le col par lequel nous arrivons culmine a plus de 5400m (moins de 1000m du sommet le plus haut).

Le reste de la journee ne nous fournira pas autant d adrenaline. Nous continuons dans les hautes vallees noter 360 o de l Ausangate. Peu avant d atteindre le staff qui ont prepare le repas du midi le ciel se couvre et il se met a greler comme de petites billes de givre (legeres, ca ne fait pas mal). On installe la tente commue pour manger abrite. Le temps du repas ca se decouvre. Jolie paysages sur la fin de la journee, on peut admirer Sta Catalina, autre montagne avec des glaciers a sa cime. Le campement est installe l altimetre indique 4750, le froid risque de pincer. Nous installons tente et couchage et rejoignons la tente commune pour profiter des quelques degres de la tente cuisine qui est accolee. Pop corn et petite fiole de ruhm ramener par l americain aideront a lutter contre le froid qui s installe. Apres le repas, on garde toutes nos couches et prenons place dans les duvets.

19/11 - Ausangate Trek J4 - Laguna Ticllacocha - Pacchanta

Leve 6h, ciel entierement bleu, on nous sert le petit dej en plein air, pancakes a la creme de lait, riz au lait canelle et clous de girofles. Dejeuner avec vue sur le mont cruz.

On entame la marche, le temps est toujours degage, nous passons devant la montagnr des 3 pointes (nous en comptons 4 mais ne poserons pas la question...).

Plusieurs lagunes colorees (turquoise, bleu profond, noir, orangee, une tres profonde et completement transparente). Au sol des roches egalement multicolores.

L americain demande a aller toucher le glacier, il en prendra pour 2h de galeres comme nous avions connu la veille.

A 13h30 nous retrouvons un village (30taine de maisons). Dont certaines sont meme en beton avec electricite pour la lumiere !

Nos tentes sont montees, la popote mijote dans une des maisons.
Apres le repas l equipe des 4 peruviens avec nous defient opur un match de foot. L americain qui n y a certainement jamais joue decline. Nous prendrons un 4eme joueur parmis les villageois. Un petit terrain en pente borde de ruisseaux. Ils souhaitent jouer 4 bouteilles de Cusceña pour l equipe gagnante. Nous acceptons.

Des le debut du match on comprend que ca va etre difficile, courrir a 4700m brule les poumons, a la fin de chaque action il nous semble que l air ne contient plus d oxygene.

Le hollandais, outre ses 2m de haut joue plutot bien et nous arrivons a leur mettre quelques buts. Nous prenons l avantage a la mi-temps 5 a 4 (40 minutes eprouvantes).

Pas de pause, on change de cote, on integre des enfants du village qui sont venus nous voir et ca repart. A bout de souffle, les poumons en feux nous arrivons a garder l avantage et finirons vainqueurs 10 - 7. Perou vaincu par le reste du monde.

L equipe nous prepare une autre surprise pour le soir : Patchamanka.
Plat typique, ils sont (apres le match) aller tuer le mouton.

Ils ont construit unfour en pierre et l ont charge a fond pour le mettre a temperature max ensuite ils posent la viande asaisonne dessus, recouvre le four et la viande d une couverture puis l ensevelisse sous la terre (1h de cuisson a l etouffee) : un regal, un gout vraiment unique. On nous sert des enormes pieces de viandes que nous devorons avec des patates douces et un vin chaud. Le tout avec les main comme le veut la coutume !

On reste a discuter jusqu a plus de 21h (horaire exceptionnel).
Reveil regle a 5h30.


20/11 - Ausangate Trek J5 - Pacchanta - T'inki Cusco

Rituel matinal.
On arrive preum´s au ptit dej.
Une fois rejoint on nous sert Quinoa au lait (clous de girofle, cannelle), pain perdu et un gateau a la creme e a l orange. On ne sait pas trop si on va partir marcher ou retourner faire la sieste dans la tente apres ca.

Les jeunes du village avec qui nous avions joue au foot la veille nous rejoigne, nous distribuons nos derniers cahier, crayons, bonbons et leur souhaitons au revoir.

3h30 de marche pour relier T´inki, où nous devons prendre le bus aui nous ramenera a Cusco.

Miguel propose a Laurianne de monter le cheval de secours, ni une ni deux elle est en scelle et part au galop. Elle quitte le chemin, pour rejoindre les paysans et bergers dans les champs. Triple galops en pleine pampa, la video a notre retour.

L organisation aura ete 4* tout du long avec un style ttes a l americaine (le guide nous caline a chaque col et chaque debut et fin de journee).
Le premier jour on est my friend, le dernier on est tous brothers. Meme si on a enorment apprecie le trek, on regrette l´ambiance plus intimiste et plus franche de victor (trek precedent dans les communautes).

Laurianne chevauche dans la pampa.

Le temps que je sorte la camera pour filmer le galop elle etait deja loin ...





Perou, Trek - Tour de l' Ausangate

lundi 15 novembre 2010

Trek 6J Paucartambo et tour des communautes Quechua

On vient de rentrer sur Cusco, l avanture c est tres bien passe.
Notre guide et interprete Quechua etait super.

On s est fait nos 20km par jour sacs sur le dos pour rejoindre des communites reculees, ca a ete genial. Les familles ont ete super, on a pu passer du temps avec elles, et elles ont pas une vie facile !

Si on ne repartait pas demain matin on en raconterait plus.

Le recit attendra notre retour de l'Ausangate.

On part demain (mardi) matin a 4h30 direction Tinki pour faire le tour de la montagne Ausangate. Bonnes marches en perspective avec franchissement de cols a 5200m.

Cette fois ci ca sera plus facile car meme s il va faire plus froid (on est bien equipe) on aura muletier et mules pour porter les sacs. On devrait partir avec un couple de hollandais, un couple d'anglais et une espagnole.

On reviendra samedi sur Cusco, on se connectera dimanche pour donner des news !

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Recit de ces 6 jours :

Trek J1 - Cusco / Paucartambo / Kallacancha

Réveil a 4h, la veille au soir panne d´eau chaude, j´ai eu raison de reporter ma douche au lendemain parce que le Clem il s´est gelé et que ce matin ca marche. 4h30 Victor, notre guide, arrive a notre hotel, on laisse nos deux petits sacs a dos a garder. On est censé avoir pris le strict minimum mais avec le sac de couchage (-15 degrés et plus de 4 kg) plus ce que l´on a prévu d´offrir aux communautés on est bien plein.

Nous prenons tous les trois un taxi nain (version niponne de la Lupo en 4 places) qui nous amene dans un quartier périphérique et ou a 5h30 partira le sul bus de la journée pour Paucartambo. On charge nos sacs sur le toit et en avant. Nous avons été prévenu qu´en fonction des travaux sur la route le trajet peut prendre entre 3 et 6h. Au final 1h de route puis 2h30 de piste ¨tape-cul¨.
Arrivés a Paucartambo, petit village fort sympahique, nous complétons nos achats avec une grande bache plastique pour nous isoler du froid du sol la nuit. On va rester bien au dessus de 4000m d´altitude et il risque de cailler sévere.

Il y a une vingtaine de km de faut plat et de petite cote pour rejoindre le premier village ou nous passerons la nuit. Victor nous a prévenu que si nous croisions des véhicules nous pourrions peut etre nous faire rapprocher.
Le chemin est large mais il y a beaucoup de pierres (sans probleme pour un 4*4). Nous marchons 1h30 puis nous croisons une moto remorque. Victor discute en quechua avec le conducteur puis nous indique de monter: la moto est cen fait coupée en deux et a la place de la roue arriere une carriole avec une planche ficelée avec des chambres a air de vélo fait office de banc. Je rejoins la jeune péruvienne en tenue traditionnelle sur le banc pendant que les hommes montent dans la carriole. Une demi heure de balade pas si inconfortable que ça. Le chemin se divise en deux et il nous dépose.

Nous continuons a pied, 4h de marche avec tout notre attirail. 1h de rab´ pour Clément qui a perdu son tapis de sol et doit retourner sans succes le rechercher. Nous arrivons au premier pueblo : une trentaine de maison en pierre et adobe avec le toit en chaume. Elles sont reliées par un petit fil qui alimente une ampoule 15W pendue dans la mono piece et un poste de radio des années 70 en fin de vie.

L´habitation de la famille qui nous héberge est composée de deux petites maisons collées. Une est la piece de vie d´environ 25m2 avec cuisine (four en terre et pierres), coin travail avec métier a tisser manuel. La maman est en train de tisser un manta (sorte de piece de tissu brodée utiliser pour porter des enfants ou choses dans le dos) au sol avec plus de 2m de fils tendus sur 50 cm de large. A l´aide d´un os d´alpaca, elle fait sauter kes fils les uns au dessu des autres a une vitesse hallucinante. Victor nous traduit qu´il faut un mois de travail pour le réaliser.

Dans le fond des sieges a ras du sol en peau d´alpaca et deux petits lits en bois pour les enfants.
La maman allume le feu, fait chauffer les patates et la soupe pendant que nous entrainons la petite de 7 ans aux additions. On lui donnera la moitié de notre stock de smecta car le plus petit des enfants souffre de diarrhée. On leur donne aussi des brosses a dents et du dentifrice, ainsi que des cahiers, crayons, gommes et médicaments légers et bien sur des bonbons.


Trek J2 - Kallacancha / Coa Coa (Prononcer ChoaChoa)

Nous sommes forcément réveillés par les coqs a partir de 4h30 du matin, mais nous arrivons a tenir jusqu´a 7h. Entre temps les deux petites filles de la maison sont venues chercher des affaires dans notre petite maison.
Nous avons petit déjeuner du pain que nous avons apporter et du lait d´avoine, puis une soupe de patates comme celle de la veille.
Nous sommes partis vers 8h30 pour la journée la plus longue de notre trek.
Tout d´abord pendant les 11 premiers km nous avons marché sur le grand chemin, tout en croisant des troupeaux de brebis avec leur berger en costume traditionnel, ainsi que des motos avec plusieurs hommes dessus qui partaient travailler aux champs.
Nous avons croiser notre premier troupeau de lamas, et un homme est venu a notre rencontre et il a discuté avec Victor en quechua sur notre itinéraire. S´en est suivi une longue discussion tout en dessinant a meme le sol avec un caillou les différentes possibilités. On lui a offert un peu de coca qu´´il a mise dans son chapeau, lui nous a donné des feves grillées (le bonbon des incas!).
Apres les 11 premiers km nous avons quitté le grand chemin pour prendre le ¨chemin initial¨. Ça s´est mis a grimper un peu plus, mais avec le poids des sacs a dos et l´altitude de plus en plus haute, la fatigue s´est vite faite sentir. La pluie est de la partie depuis le matin, heureusemen en discontinu. Nous croisons beaucoup de lamas et d´alpacas.
A la fin de la montée, il y a sur notre gauche un immense troupeau de lamas. C´est magnifique mais c´est dur de profiter du paysage car nous sommes a 4700m d´altitude et des que nous nous arretons de marcher ça caille sec.
Enfin la montée s´arrete pour faire suite a une pente douce. Nous commençons a croiser des enfants et une femme qui vivent au village ou nous nous rendons. Nous distribuons des bonbons.
Arrivant en vue du village et de la maison de la famille qui doit nous accueillir, nous croisons une fillette qui nous dit que le señor est encore a travailler aux champs. Une autre fillette plus jeune arrive en courant. Toutes les deux se mettent a papoter avec Victor, toujours en quechua. Elles sont rejointes par deux jeunes garçons. La plus petite fait la pitre. Toutes les deux demandent nos prénoms a Victor : pour moi ce sera Lucrecia, plus facile a traduire que Laurianne (deja difficile a prononcer pour les péruviens). Elles trouvent Clément ¨sympatico¨et apres on a pas coñpris si elles trouvaient dégoutant qu´on soit ensemble ou si elles étaient jalouses que Clément soit mon petit ami.

L´apres midi s´étire, et il fait de plus en plus froid. Quand le señor arrive chez lui, il nous voit et vient nous chercher. Il nous serre dans ses bras tout en nous disant bonjour. Nous sommes completement frigorifiés, et pourtant lui comme les enfants ne portent que des sandales!!!!

La maison est divisée en deux maisons mitoyennes : une toute petite qui est la cuisine (5m2 environ) et une beaucoup plus grande ou toute la famille dort ( et nous aussi). Le señor nous étend un grand plastique au sol ainsi que deux grandes peaux de lamas. Elles seront nos matelas pour la nuit. La laine est vraiment épaisse. Nous allons rejoindre tout le monde dans la cuisine car sans feu il est impossible de se réchauffer. Il doit faire environ moins 5 degrés a la nuit tombée. La ¨cuisine¨ est tres enfumée encore plus avec la porte fermée, mais il fait quand meme meilleur pres du feu. Nous mangeons des patates cuites a la braise et buvons un bon lait concentré chaud. Pendant ce temps se cuit la soupe pour la cena (le diner). Nous sommes tous entassé aupres du feu, les gens vont et viennent. Une des femmes me propose de me couper une meche de mes cheveux pour 200 soles (50 euros), c´est une coutume. Quand je me marierai, je dois revenir la chercher, meme si c´est plusieurs années apres. Elle propose que Clement soit mon témoin mais c´est impossible puisque c´est lui qui doit etre mon mari. On leur dit que de toute façon on ne veut pas se marier car elles insistent beaucoup!

On finit par tous aller se coucher. Il est 21h.

Trek J3 - Coa Coa / Grande Q´ero

La famille se leve a l´aube. Un a un ils quittent la chambre commune. Bien qu´il ait fait tres froid nos super duvets ont bien fait leur boulot. Et les peaux de lamas ont été confortables. Nous nous levons vers 8h, il y a tous les gamins de la famille qui viennent nous regarder. Nous nous levons et plions nos affaires sous leurs yeux curieux. Nous distribuons ensuite nos cadeaux habituels (médics, affaires scolaires, hygiene et bonbons). Victor traduit a chaque fois les différentes utilisations. Nous leur faisons une demonstration de brossage de dents. Les deux femmes de la maison vont faire leur premier jour de classe aujourd´hui. Nous les félicitons! Une des deux me redemande pour la coutume, que de toute façon elle veut savoir quand nous sllons revenir. Nous lui donnons rendez vous dans 6 ans!

Nous allons petit déjeuner dans la cuisine une bonne soupe de patates, des patates au four et du lait en poudre chaud.
Nous auittons la famille vers 10h: nous n´avons que 3h de route environ pour rallier le prochain pueblo: a la sortie de Coa Coa nous croisons un monsieur qui fait un petit bout de chemin avec nous. Nous lui offrons de la coca. Il nous remercie et la met dans son chapeau. En fait la coca ne pousse pas a cette altitude et elles est tres importante pour les gens d´ici car c´est un excellent coupe faim, plein de vitamines et de minéraux.

Il y a un petit bout de ciel bleu, puis le brouillard arrive et ne nous quitte plus.

Nous croisons encore plein de lamas et d´alpacas. Ils ont des pompoms colorés aux oreilles, en fait c´est purement esthétique.

Nous arrivons au km 32 a Q´ero. Le brouillard est tres épais. Nous sommes accueillis par des enfants et leur institutrice. Tout le monde est au travail et vit en ce moment a Coa coa ou dans d´autres communautés (ils ont en fait 2 maisons). L´institutrice nous propose donc de dormir dans la 2eme salle de classe qui n´est pas utilisée.
Les enfants rentrent en cours. Nous leur apportons nos cadeaux. Nous faisons ensuite ¨classe¨ avec eux. Deux gamins nous chantent chacun une chanson en quechua. A mon tour je leur chante ¨au clair de la lune¨ en français. J´ai tout leurs yeux braqués sur moi !! Ça y est l´école est finie. Nous installons notre campement puis allons ramasser du bois pour nous préparer du lait d´avoine dans la cuisine commune en face de l´école.
C´est Victor qui s´occupe du feu, c´est pas facile et la cuisine est tres vite enfumée.

La seule habitante du village vient avec ses deux petits. Nous leur offrons du lait d´avoine et Victor nous explique qu´ils ont tres faim. Nous n´osons plus reprendre du lait d´avoine et leur offrons tout le reste!
Nous partons ensuite faire le tour du village. C´est tres rapide vu qu´il n´y a personne et le brouillard ne veut pas s´en aller. Victor nous montrent des portes de maisons qui portent des serrures incas : ce sont de gros morceaux de bois taillés, et sans une clé de bois il est impossible de l´ouvrir. Tout cela parait irréel puisque la porte est a moitie défoncée...
L´unique habitante nous a apporté des patates et un demi oignon pour la soupe. Victor y rajoute un sachet de pates et un sachet de semoule. Ce soir nous allons partager notre repas avec tous les habitants de ce pueblo ; la femme avec ses deux enfants et l´institutrice, elle meme accompagnée de 3 freres qui ont eté ¨pretés¨ par une autre comunauté pour lui tenir compagnie.
On se retrouve tous serrés dans la cuisine commune et mangeons tranquillement notre soupe. La femme propose de nous héberger chez elle, mais nous refusons poliment car notre campement es deja pret dans l´école. Elle nous prete cependant deux peaux de moutons pour remplacer le tapis perdu par Clément.

Une chauve souris nous tiendra compagnie une partie de la nuit.


Trek J4 - Grande Q´ero / autres communautés

Le réveil sonne a 5h. Il fait encore nuit et le brouillard est de retour. Pendant que Victor va allumer le feu nous préparons nos affaires. Le petit déjeuner est vite expédié : un chocolat chaud et nous partons. La journée, nous ne le savons pas encore, va etre tres tres longue. Nous retroussons chemin sur environ 2km et changeons carrément de montagne pour arriver a une autre pueblo dans le meme genre que celui qu´on vient de quitter (une école plutot neuve grace a des dons récoltés et quelques maisons celles ci occupées). Il faut traverser le rio, ce qui s´avere un peu sportif (pas de pont bien entendu). Victor traverse le premier, et nous lui passons nos sacs a dos avec difficulté (j´ai failli passer dans le rio) puis il nous aide a traverser un peu plus loin. Nous remontons la pente jusqu´a une famille qui part travailler dans les champs. Nous discutons un peu, offrons de la coca et quelques bonbons, médocs et tout le tralala. Deux gamins nous accompagnent ensuite jusqu´a leur maison située plus haut, et le rituel des cadeaux recommence. Une señora nous fait gouter le "bonbon" local : il s´agit d´une grosse boule noire, et elle nous en coupe une minuscule morceau. C´est un mélange de sucre, quinoa, coca, patate et je ne sais quoi, qui a un gout tres tres fort et pas franchement bon. On a plutot senti le charbon et la crotte de lama (utilisée dans le feu pour faire des braises) plutot que le gout du sucre!!

Il faut deja repartir car une grosse montée nous attend. Les gens des communautés la font en 1h30, pour nous ce sera 3h de mieux pour en arriver a bout! La heut, a 4800m, le brouillard est tres épais, il pleuviotte depuis un bon moment, et malgré les ponchos nous avons les pantalons et les chaussures trempés.

D´un coup du brouillard surgit un gamin qui est en train de garder des alpacas! Nous amorcons avec joie une descente, nous sommes frigorifiés ! Et la, au milieu de nulle part, il y a un minuscule pueblo, genre 4 maisons, avec des chevaux et des alpacas qui broutent tranquilou. Une femme sort en courant de sa maison, alertée par les aboiements des chiens, et vient a notre rencontre. Il doit faire pas loins de zéro, il pleut, il y a du brouillard, elle est en jupe et ne porte qu´une paire de sandale aux pieds, et pourtant elle nous somme de rentrer tres vite dans sa maison pour qu´on ne prenne pas froid!! Elle nous laisse la meilleure place pres du feu a moi et Clément. Un de ses fils vide presque leur provision de bois pour qu´on puisse sècher nos pantalons, alors qu´il n´y a pas d´arbres dans le coin!
Nous déjeunons avec la famille. A coté de nous sèche un coeur d´alpaca, et d´autres morceaux d´origine inconnue... dans la soupe nous soupconnons qu´il y a un morceau de viande faisandée ou d´ábat car le gout est tres fort mais on n´ose pas demander.

Il est 12h30 et Victor nous dit qu´il faut partir car 5h nous séparent du village ou nous devons passer la nuit. Nous quittons a regrets cette famille si gentille perdue au milieu de nulle part. Nous prenons une petite descente, tout ragaillardis par le déjeuner. Soudain le brouillard se dissipe et nous avons une vue merveilleuse sur toute la vallée, mais malheureusement c´est de courte durée. Victor a beaucoup de mal a se repérer dans le brouillard, il est vrai qu´on ne voit pas a 20m. Nous finissons par nous "perdre" et devont descendre une pente tres tres raide pour rejoindre la vallée. Victor siffle a plusieurs reprise dans un sifflet pour voir si des "bergers" sont dans les environs, mais personne ne répond. Nous glissons a plusieurs reprises, tout en essayant tant bien que mal de nous accrocher a de hautes herbes (normalement utilisées pour fabriquer les toits des maisons!), mais nous progressons lentement. Nous finissons par arriver a un lieu dit, qui semble occupé (des cuissots d´alpacas sèchent accrochés a un poteau) mais nous ne voyons personne. Nous décidons de continuer par un petit sentier qui conduit selon Victor au village ou nous devons dormir. Une montée de plus, une pente raide de mieux, encore du brouillard, et puis la encore surgit une jeune femme, en train de filer de la laine d´alpaca. Elle nous conduit chez elle, il s´agit de 4 maisons occupées par la meme famille, un peu a l´écart du village. Ils possedent des vaches, des brebis et des chevaux. Tout le monde nous accueille a bras ouverts. Ils nous offrent fierement un chocolat chaud fait avec du vrai lait de vache: de LEURS vaches. C´est bien chaud et délicieux. Nous l´accompagnons bien sur de quelques papitas (petites patates). S´ensuit la cena, puis tout le monde au lit. Notre "chambre" est la minuscule maison la plus proche de la maison des parents. En effet, les enfants dorment dans une autre maisonnette. La famille nous a meme étendu un plastique et une couverture pour nous isoler du sol. Tout autour de notre couche il y a plein de patates!!!

Trek J5 - Autres communautés

Nous nous réveillons vers 7h. Le dueño vient nous saluer car il doit partir pour Paucartambo (que nous, nous allons mettre 2 jours a rallier, et lui genre la demi journée). Nous offrons a la famille les présents habituels, toujours aidés de Victor qui traduit en quechua la posologie des médicaments, ou comment utiliser la brosse a dents et le dentifrice. Nous prenons plusieurs photos ensemble. Les enfants sont ravis. Ils s´accrochent tous a Clément pour qu´il leur montre les photos prises en numérique.
Victor nous montre ensuite comment ils coupent le bois ici : avec une machette! Clément essaye, c´est vraiment pas évident. Et cela entraine une bonne partie de rigolade. Le plus grand des enfants part ensuite chercher une grande hache, et c´est reparti pour essayer de couper les grosses branches. Victor et Clément leur coupe ainsi un tas de bois pour la journée.

Il faut partir car nous avons de nouveau une longue route devant nous. C´est bien dommage car ils étaient vraiment adorables. Nous montons tranquillement le début de la montagne : il fait beau, le ciel est enfin bleu. Et forcément ca finit par se couvrir et notre ami le brouillard est la. Nous montons toujours, et la pente devient de plus en plus ardue. Il fait de plus en plus froid, de plus en plus mauvais,mais heureusement pas de pluie. Nous croisons une famille en sens inverse, et Victor discute un peu avec eux. Nous croyons arriver au sommmet : on se croirait sur la planete mars: le paysage est bizarre, le sol est rouge il y a de grosses pierres également dans les tons de rouge et tres peu de plantes, et bien sur un epais brouillard. Mais il nous faut encore monter, les sacs pèsent de plus en plus lourd, on n´en voit pas la fin... Et puis ca y est, apres plus de 6h de montée la descente est la. On se prend en photo devant l´immense cairn qui marque le sommet de la montagne, et on y rajoute chacun une pierre (offrandre a la pachamama, la terre mère). Le paysage est magnifique. La descente semble aussi interminable, nous traversons plusieurs vallées, et puis nous commencons a voir des alpacas et des habitations. Finalement nous allons a la rencontre de paysans qui plantent les patates. Nous leur offrons de la coca, eux nous offrent des patates chaudes, et puis Victor s´essaye a la plantation de patates. Cela se fait avec un outil inconnu en France, qui retourne la terre: un autre paysan prend cette terre et la pose ensuite sur la patate. C´est tres dur et tres `physique. Cela se fait plus de 12h par jour!!!

Cette famille ne peut pas nous héberger car leur maison est trop petite . En effet quand on voit leur maison on se demande comment ils font pour tous y rentrer!!!

Nous décidons de continuer notre route, on verra bien plus loin. Il est deja 17h et la nuit ne va pas tarder a tomber. En fait au bout de 5minutes on croise un homme (qu´on avait deja croiser dans nos premiers jours) et son fils ? sa maison est un peu avant celle de l´autre famille, et lui peut nous héberger. C´est tout petit a l´interieur et ils sont deja 5 : deux jeunes filles, un bebe et le dueño avec le jeune homme. Ils nous proposent pour la cena de la soupe de poisson, et si nous voulons nous pouvons accompagner le jeune homme pecher. Nous acceptons bien sur. Il possede une canne a peche (un bout de bois avec du fil) et deux filets lestés de pierres. Victor retourne la terre pour trouver des vers, et le dueño qui nous a rejoint pioche la berge opposée pour faire tomber la terre dans l´eau et faire sortir les poissons. Au bout d´une vingtaine de minutes, le jeune homme sort enfin une truite qu´il nous envoie. Elle doit mesurer a peine 10cm. Quelques minutes plus tard une seconde arrive. Nous devons les tuer sur une pierre, mais c´est pas facile tellement elles sont petites. On nous demande de commencer a les amener aux jeunes filles, ils ameneront le reste. Nous nous installons dans la maison et pendant que Clément va chercher de l´eau au ruisseau j´aide a la corvée de pelage des patates, mais les jeunes filles vont largement plus vite!! Finalement les hommes reviennent avec une 20aine de petites truites. Nous les félicitons.

En fait, le jeune homme écaille rapidement les poissons et la jeune fille les vident sommairement, tout en laissant la tete, les aretes et les nageoires.... que nous seront les seuls a ne pas manger!! du coup toute la famille se moque gentiment de nous en voyant tout nos déchets, pendant que nous on se regarde discrètement d´un air un peu dégouté en voyant leurs assiettes toutes propres!! Ah le choc des cultures...

Nous dormons tous dans la meme maison, une fois que nos duvets sont installés il est impossible de marcher dans la maisonnette. Je suis collée entre Clément et le fourneau. Heureusement une des deux femmes a laissé une marmite sur l´entrée du four pour éviter de bruler mon duvet (et moi par la meme occasion). C´est forcément la seule et unique nuit ou c´est la grosse galère pour sortir que l´envie de faire pipi m´a prise au beau milieu de la nuit. Vu que la bas les chiens ont plutot dangereux car ils protegent la maison des intrus et des renards, eh bien je ne me suis pas aventurée bien loin...

Trek J6 - Autres communautés / Kallacancha / Paucartambo / Cusco

Nous nous réveillons a la meme heure que la famille, c´est a dire 5h du matin. Nous avons potentiellement un camion a Kallacancha qui peut nous ramener a Paucartambo, mais c´est a plusieurs heures a pied et il faut du temps pour faire du feu et préparer le petit déjeuner. Apres un rapide repas nous disons au revoir a la famille et repartons vers la civilisation. Il fait enfin un temps magnifique : ciel bleu et pas un nuage a l´horizon. Il nous faut grimper une forte pente pendant un petit quart d´heure et hop! nous re voila sur le grand chemin des 2 premiers jours. Une gamine nous rattrape sur le chemin (il faut dire que nous marchons quand meme largement moins vite que les locaux), mais elle n´ose pas nous dépasser. Victor essaie d´engager la conversation en quechua mais elle semble plutot timide. En fait elle fait le trajet 5 jours par semaine pour aller a l´école, deux heures aller et deux heures retour!!. Un homme a bicyclette la prend derriere elle et nous la perdons de vue.

Finalement nous arrivons a Kallacancha. Le camion est sur le point de partir. Victor va se renseigner. Ouf! il peut nous prendre. Nous montons a l´avant avec le conducteur, tandis que Victor se fait une place a l´arriere avec les femmes. D´autres personnes montent dans la "benne" avec nnos sacs a dos.

C´est en faisant le trajet en camion qu´on se rend compte tout ce que l´on a marché le premier jour. Heureusement qu´on a pas a le refaire! Nous arrivons a paucartambo vers 9h45, le conducteur nous dit qu´il y a un bus qui part pour Cusco vers 10h30. Victor va voir un collectivo, qui part vers 11h. en attendant il nous fait une visite guidée du village, c´est bien sympathique et tres intéressant. Puis nous allons faire un tour au marché pour manger un lomo saltado (des petits bouts de viande de boeuf en sauce avec des patates frites et du riz). Nous goutons également des sortes de grosses lentilles qui ont un peu le gout de fèves, et nous en achetons en guise de snack pour le bus.

Apres notres bon repas (agrémenté d´une soupe de poulet), nous allons pour prendre le bus, mais nous en trouvons un autre qui va passer par Pisac (plus rapide pour nous). Au beau milieu du trajet la route est en travaux, il y a de gros tas de graviers a peine étalés. Victor nous demande l´heure : il n´est pas encore midi, on a peut etre une chance de trouver les ouvriers avant qu´ils partent dans les collines pour la pause déjeuner. Le mini bus s´est ensablé. Tout le monde descend, le conducteur essaie d´aplanir la route, puis les ouvriers le guident pendant que nous poussons le mini bus.

Finalement tout rentre dans l´ordre. On finit par arriver sur Cusco sous l´orage vers 15h. Il nous tarde de prendre notre premiere douche en 6 jours. Heureusement a l´hotel il y a de l´eau chaude!!! Un petit tour a la lavanderia pour nettoyer nos vetements qui en ont grandement besoin, avant de repartir pour l´Ausangate le lendemain matin!!!
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Pour contacter Victor que nous recommandons vivement : victorkusiska@gmail.com

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